
Comment faire de son mieux, donner le maximum de soi peut rendre plus heureux au travail? Si vous avez lu mon article « Fish Philosophie? Présent! », vous vous rappelez certainement du conseil de Susan Jeffers : faites de votre mieux pendant une semaine et vous verrez la différence. À la première lecture de son conseil, j’étais un peu sceptique. Aujourd’hui, je vous explique comment et pourquoi faire de son mieux rend plus heureux au travail.
On va être honnête, faire de son mieux, c’est plus facile à dire qu’à faire. Et puis, comment est-ce que ça peut rendre plus heureux au travail? Pourtant, en lisant les quatre accords toltèques, livre que je conseille au passage, qui propose un code de conduite pour transformer sa vie en une expérience de liberté, de vrai bonheur et d’amour, j’ai eu comme une révélation en lisant le chapitre sur le quatrième accord: faites toujours de votre mieux.
Faites toujours de votre mieux
Je vous partage une partie de ce chapitre des quatre accords toltèques afin que vous compreniez mieux pourquoi faire de son mieux vous rendra plus heureux dans votre vie « active ».
C’est dans l’action que vous serez intensément heureux. Lorsque vous faites toujours de votre mieux, vous passez à l’action. Faire de votre mieux signifie agir parce que vous en avez envie, et non parce que vous attendez une récompense. La plupart des gens font exactement l’ inverse : ils n’agissent que lorsqu’ils espèrent une récompense, ne prenant aucun plaisir à ce qu’ils font. Voilà pourquoi ils ne font pas de leur mieux.
En d’autres termes, laissez place à l’action plutôt que de penser uniquement récompense (argent ou pouvoir). Le bon chemin n’est pas « Espoir de récompense – aucun plaisir – on ne fait pas de son mieux » mais « On fait de son mieux – on prend du plaisir – on est récompensé ».
Par exemple, la plupart des gens vont chaque jour au travail en ne pensant qu’au jour de paie et à l’argent que leur travail va leur rapporter. Ils attendent avec impatience le vendredi ou le samedi, selon le jour où ils sont payés et où ils peuvent prendre du temps pour eux. Ils travaillent dur toute la semaine, peinant à leur tâche, subissant leur activité, non parce qu’ils le veulent, mais parce qu’ils pensent y être obligés. Ils doivent travailler pour payer leur loyer et subvenir aux besoins de leur famille.
Ils vivent donc avec toute cette frustration et, lorsqu’ils reçoivent enfin leur argent, ils sont malheureux. Ils ont deux jours de repos pour faire ce qu’ils veulent, mais que font-ils? Ils essaient de s’évader. Ils se saoulent parce qu’ils ne s’aiment pas. Ils n’aiment pas leur vie. On se fait du tort de multiples manières lorsqu’on n’aime pas qui l’on est.
Est-ce que vous vous reconnaissez dans ce paragraphe? Est-ce que vous pensez que vous êtes obligé de travailler? Est-ce que vous êtes frustré de votre vie professionnelle? Alors passez à l’action par plaisir, faites de votre mieux.
Inversement, si vous agissez simplement pour le plaisir d’agir, sans attendre de récompense, vous découvrirez que vous apprécierez tout ce que vous ferez. Vous en serez récompensé, mais vous ne serez plus attaché à la récompense. Si on aime ce qu’on fait, si on fait constamment de son mieux, alors on jouit pleinement de la vie. On s’amuse, on ne s’ennuie pas, on n’est pas frustrés.
Et c’est là que j’ai eu la révélation. C’est si simple. En faisant de son mieux, en choisissant ce qu’on aime et non la récompense finale, on est simplement heureux de ce qu’on accomplit dans la vie. Et le livre de Don Miguel Ruiz présente un excellent exemple, celui de Forrest Gump qui a, tout au long de sa vie, fait de son mieux dans tout ce qu’il a fait: jouer au football américain, pêcher des crevettes, courir, aller à l’armée, jouer au ping-pong, …
Et puis, vous vous souviendrez peut-être de ce dialogue entre Forrest et sa maman:
La maman de Forrest: – La mort n’est qu’une partie de la vie, une chose à laquelle nous sommes tous destinés. Je ne le savais pas, mais mon destin c’était d’être ta maman. J’ai fait du mieux que j’ai pu…
Forrest: – Et tu as fait très bien, maman
La maman de Forrest: – Il se trouve que je pense qu’on fait chacun son destin, on doit faire de son mieux avec ce que Dieu nous a donné…
Forrest: – Quel est mon destin, maman ?
La maman de Forrest: – Ça il va falloir que tu le découvres toi-même… La vie c’est une boite de chocolats, Forrest, on ne sait jamais sur quoi on va tomber.
Quel est votre destin? Faites toujours de votre mieux et vous le découvrirez. Depuis le début, je vous dis que le bonheur au travail demande des efforts et je finirai donc par une dernière citation de Don Miguel Ruiz.
Vous pouvez avoir beaucoup de grandes idées dans votre tête, mais ce qui fait la différence c’est le passage à l’acte. Si vous ne passez pas à l’action pour concrétiser vos idées, il n’y aura aucune manifestation, aucun résultat, et aucune récompense.
Photo credit: Carlos Caicedo / Foter / CC BY-NC-SA