
Dans notre société, nous avons tous tendance à nous comparer aux autres. Les médias nous poussent également avec des articles tels que « Gagnez-vous assez? », « Le salaire moyen dans le pays est 3000 € brut », « Tester votre QI », … Les publicités nous donnent envie d’acheter une meilleure voiture que le voisin, de partir plus souvent en vacances que nos connaissances,… Dès la naissance, on compare déjà notre poids par rapport aux autres bébés. Mais est-ce que la comparaison nous rend heureux? Est-ce qu’elle nous pousse à nous fixer des objectifs plus hauts? La réponse est non selon Sonja Lyubomirsky. La psychologie positive a montré par une simple expérience que les personnes les plus heureuses comparent moins et font moins attention à leurs voisins.
Les participants de ce test, par groupe de deux, devaient résoudre des anagrammes. L’un des deux était en fait un complice de l’expérience et devait évoluer à un rythme différent de l’autre personne, soit bien plus rapidement, soit bien plus lentement. Au final, les participants les plus heureux se sentaient plus optimistes et avaient une meilleure opinion d’eux peu importe le rythme de l’autre candidat. Les individus malheureux avaient plutôt tendance à être frustrés si l’autre personne était plus rapide.
Cette tendance à comparer est souvent associée à une habitude de « trop » penser. On s’interroge parfois trop sur ses capacités (« Vais-je y arriver? »), les causes (« Et si je n’avais pas envoyé cette email, est-ce que mon boss m’aurait donné cette mission? ») et les conséquences (« Et si je lui dis ça, est-ce qu’il ne va pas mal le prendre? »). Penser trop peut être nocif pour votre santé car vous accumuler des questions sans réponses et tomber le gouffre des pensées négatives. Pour reprendre une idée de la sagesse bouddhiste: si malgré tous vos efforts, vous ne pouvez trouver des aspects positifs dans votre raisonnement, alors, il est préférable de ne plus y penser, afin d’éviter d’entretenir des sentiments négatifs.
Pour ne plus trop penser et ne plus comparer au travail, voici trois méthodes:
Se changer les idées
Afin d’éviter de trop penser au travail, il faut parfois s’aérer l’esprit en ne pensant plus aux problèmes liés à son métier. Le plus simple est donc de s’occuper l’esprit avec une autre activité qui peut ouvrir d’autres horizons comme pratiquer une activité sportive, se détendre avec un livre, découvrir une nouvelle passion artistique, … N’oubliez pas de prendre des pauses régulièrement, ou simplement de couper votre routine en discutant avec votre voisin.
La tirelire du négatif
Amenez une tirelire sur votre lieu de travail et si vous commencez à trop comparer, trop penser, alimentez la tirelire de 10 centimes. Le principe de la tirelire peut s’appliquer à toutes les mauvaises habitudes que vous voulez changer. A force de payer, vous allez vite associer vos mauvais réflexes à un coût et donc les abandonner. Au revoir les comparaisons et les pensées négatives! En plus, vous pourrez également vous faire plaisir par la suite avec l’argent ramassé qui pourra simplement vous servir à vous changer les idées. Elle n’est pas belle la vie? Vous cherchez une tirelire originale pour le travail, pouvant ajouter une notion de jeu, que pensez-vous de celle-ci?
La stratégie du lit de mort
Cette stratégie est toute simple mais elle peut vraiment améliorer votre vie. Elle consiste à se poser la question: « Est-ce que ceci aura la moindre importance quand je serai sur mon lit de mort? ». Si vous vous rendez malade à trop penser à ceci ou cela, posez-vous cette question. « Est-ce que ceci ou cela aura de l’importance demain? La semaine prochaine? L’année prochaine? Sur votre lit de mort? » Si oui, alors le plus simple sera peut-être de ne plus y penser du tout. Mais en général, cette question diminuera vos pensées négatives comme le stress, l’inquiétude ou la frustration.
Pour rappel, cet article est basé sur le livre Comment être heureux et le rester.