
Les origines du travail/mal
Je déteste mon job! Je hais mon patron! J’en ai plus que marre de me lever tous les jours pour travailler! Et je ne vois pas où est le problème quand je dis que je n’aime tout simplement pas mon travail!
En effet, « travailler », c’est un mot qui vient du latin tripaliare qui signifie torturer. Je ne suis donc qu’un esclave des temps modernes qui est torturé par le système. Et puis, quand on parle de travail, on parle également de douleur. Je travaille mon adversaire au corps, ce n’est pas lui donner des petits coups. Et la phase de travail pendant l’accouchement, vous n’allez pas me dire que c’est la partie la plus agréable! Donc, oui, je le crie haut et fort: je ne veux pas travailler!
Est-ce grave docteur?
Est-ce votre perception du travail? Est-ce que vous êtes d’accord avec les paragraphes ci-dessus? Si vous vous reconnaissez dans ces phrases, j’ai bien peur que vous ne soyez pas heureux au travail. Les symptômes sont clairs et nets. Vous souffrez d’une mauvaise perception de votre job. Vous le ressentez comme une douleur journalière et faites partie des personnes qui ne voient leur métier que comme une série de tâches inutiles qui ne servent qu’à ramener un peu d’argent à la maison. Afin d’éviter le mal de vivre au bureau, je vous invite donc à vous soigner au plus vite en changeant la perception de votre travail. De nouvelles lunettes peut-être? Ou retirez simplement vos œillères?
L’avis du spécialiste
Tal Ben Shahar mentionne dans son livre « L’apprentissage du bonheur » que Wrzesniewski et Dutton ont étudié un groupe de personnes dont le métier est technicien de surface d’un hôpital, terme politiquement correct qui désigne l’un des métiers où le pourcentage de personnes heureuses est très faible. Et il a remarqué que les employés les moins heureux ne voyaient leur job que comme, un boulot dépourvu de sens, ennuyeux, comme une simple tâche ingrate: nettoyer. Par contre, les employés les plus heureux voyaient leur job autrement. Ils avaient élargi la perception de leur travail à rendre service au personnel médical, communiquer avec les visiteurs, contribuer au bien-être des patients, les faire sourire l’espace d’un instant, … Si vous percevez votre métier comme utile, vous l’appréciez davantage.
Prescription
Non, je ne vous mettrai pas en arrêt maladie. Cela vous rendrait heureux l’espace d’un jour ou deux mais quand vous retournerez travailler, vous serez dans un pire état. Par contre, je peux simplement vous prescrire ces formules pour améliorer votre vision, apporter plus de sens à votre travail:
– Quelle relation entretenez-vous avec vos collègues, vos clients, le monde que vous croisez au travail? Comment pouvez-vous améliorer ces relations?
– Réalisez-vous que votre job améliore la vie d’autres personnes?
– Qu’est-ce qui vous a attiré vers ce métier au départ?
– Est-ce que votre métier améliore la société, l’environnement?
– Que se passerait-il si vous n’étiez pas là demain au bureau?
Voilà une série de questions auxquelles vous pouvez répondre et qui vous aideront à ouvrir vos yeux. N’hésitez pas également à consulter ma bibliothér’happy et ses livres qui peuvent vous guérir du mal du travail.
Si maintenant, vous ne trouvez rien de bon à votre métier, je vous invite à laisser un commentaire et j’essaierai de vous apporter une autre vision de votre boulot. Et si vraiment, votre métier n’a pas de sens, alors changez! Mais surtout, soyez heureux au travail.
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Salut Simon,
Bon, je ne peux pas répondre aux questions parce que je n’ai pas encore d’emploi (étudiant en force) mais je commente quand même !
En fait, la notion même de travail repose sur un lien de subordination, une prestation et une contrepartie, il n’est donc pas étonnant que le salarié puisse se considérer comme un esclave. Et pourtant…
L’employeur n’existe pas sans le salarié. Personnellement je considère le salarié comme une force de travail, un puits de compétences mis au service de l’utilité commune (car oui, tout travail est utile à la société) !
Il est vrai qu’on ne choisit pas toujours son travail, et avec la conjoncture actuelle… Pour ma part, j’espère pouvoir exercer un métier qui me plaît, je souhaite pouvoir me lever en me disant « chouette une nouvelle journée ».
Dans tout travail il est possible de trouver des côtés positifs comme négatifs, à nous d’adapter notre vision !
Merci pour ton article et au plaisir d’échanger,
Jérôme
Salut Jérôme,
Etudiant, c’est un travail à part entière. Je suis certain qu’on peut trouver beaucoup d’étudiants qui n’aiment pas étudier…
J’aime cette phrase « tout travail est utile à la société ». Si tous ceux qui lisent cet article pouvaient avoir cette vision! Il y a toujours des côtés négatifs dans un boulot (même pour les passionnés) mais si on s’attarde sur les points positifs, on change sa perception.
Bonne soirée
Simon
Bonjour
Voilà en gros mes réponses à vos questions…
Je suis webdesigner. Je créé les interfaces graphiques des sites web. J’ai de bonnes relation avec mes collègues. Avec les clients, ça dépend. Même si j’essaie d’être à l’écoute des besoins et faire au mieux, je tombe parfois sur des gens difficiles, obtus, qui changent d’avis souvent et ne sont jamais contents. Je n’ai pas l’impression que mon travail améliore la vie des gens. Je n’ai pas de retour ou d’avis, sauf quand les gens ne sont pas contents. Je ne vois pas vraiment d’amélioaration ou de succès. Les gens veulent un site parce que tous le monde a un site, c’est devenu un outil de com’ de base, à avoir. Au début c’est l’aspect créatif et création graphique, qui m’a attiré. Mais je me rends compte que mon style est plus celui de l’illustration que du design/ergonomie web et du coup je me sens inadapatée, pas en adéquation avec mon milieu. Je me forces à être créative dans un cadre dans lequel je ne suis pas vraiment à l’aise ou pas à mon meilleur. J’ai 10 ans d’expérience et je suis payée le même salaire que certains débutants d’entreprise concurrentes. En 10 ans, zéro formation, on a toujours du s’auto-former, faire de la veille nous-même… on nous reproche de mettre trop de temps à faire des maquettes, faire un site, qu’on est pas rentable… on enchaine les dossiers, à peine fini on passe au suivant…
Mon métier n’améliore pas la société, ni l’envirronement. Ce serait même plutot un pousse à la consommation. Je dois faire des interface vendeuse, quoi que mon client vende. Si je n’étais pas là demain au bureau, la vie continuerai, d’autres personnes prendraient mes dossiers, on finirait par me remplacer comme quand j’étais en congés maternité.
Bonjour Nathalie,
Je suis d’accord, les clients ne sont pas toujours faciles et ne remercient pas toujours les personnes qui leur offrent un service car ils paient. Mais est-ce que nous, nous disons tous merci quand nous allons chez le coiffeur ou quand on fait appel à un peintre ou un déménageur? Ça ne veut pas dire qu’on n’est pas content du travail qu’il a fait.
Par contre, je suis certain que le métier de webdesigner améliore la vie des gens. Être webdesigner, c’est faire partie de l’équipe qui construit des sites Internet qui améliorent l’accès à l’information. Si on pense aux handicapés par exemple, Internet a changé leur vie. Même un site de publicité pour un magasin aide les clients qui peuvent commander en ligne s’ils n’ont pas le temps de se déplacer ou n’aiment pas les centres commerciaux, trouver les horaires, …
Quant à la pression au travail, l’informatique ouvre pas mal d’opportunités et on peut assez facilement trouver d’autres sociétés plus petites et moins contraignantes, surtout si vous êtes en plus autodidacte, c’est une très grande qualité dans ce milieu. De plus, beaucoup de sociétés plus éthiques sont à la recherche de webdesigners pour leur site si vous souhaitez améliorer la société et donner plus de sens à votre boulot. N’hésitez pas à changer si vous n’êtes pas heureuse et à retrouver l’aspect créatif qui vous plait tant.
Vous devez vous sentir importante et aimée pour ce que vous réalisez tous les jours.
Bonjour,
Merci de ta réponse. en fait j’envisage de changer de métier, car même pour moi-même dans le cadre de projet personnel (blog, sites d’amis, associatif…) je me suis rendu compte que le Webdesign ne me passionnait plus, ça devient presque une corvée. J’ai toujours une petite étincelle créative, mais j’ai constaté que ce n’était pas dans ce domaine qu’elle s’exprimait le mieux. J’ai choisi cette voie, parce que c’était le moins pire des choix par rapport à mes compétences à un moment de ma vie où j’étais en galère, il y a plus de 10 ans et que ce domaine était créateur d’emploi. Donc si je ne suis pas passionné ou au moins un minimum motivé par ce que je fais, je peux difficilement transmettre quelque chose de positif à mes clients, dans mon entreprise et dans mes création. J’ai mis longtemps à le reconnaître, parce que quand on a un boulot alors que d’autres galèrent, on nous fait parfois sentir qu’on a pas le droit de se plaindre.
Bref, j’ai mis le doigt sur ce qui n’allait pas et rien que ça, ouf… c’est un bol d’air, un soulagement.
Bonjour,
Je travail en temps qu’ » hôtesse de caisse », cela fait a peine 1 semaine que j’ai commencer, je doit travailler tout le mois mais dès le 1 er jour j’ai ressenti comme un malaise a ce poste, même si ce n’est que le temps d’un remplacement je ne me sent pas utile et surtout les relation entre nos chefs et nous sont assez compliqué. Les seules fois où mon employeur m’a adresser la parole c’était pour me signifier (ou plutôt ce plaindre) que je n’allait pas assez vite, ( j’aime le contact humain, parler au clients mais en caisse il faut » zapper » le client et ne penser qu’aux bénéfices du magasin, ce sont des mots de mon employeur….). J’ai au début penser que c’était une bonne expérience parce que c’est mon premier « vrai » job, je me suis ensuite rendu compte que rien ne m’attire dans ce job même pas le salaire (….), si je n’était pas là demain on m’appellerais jusqu’à me hurler dessus pour x ou y raisons … ( ce matin cela m’est arrivé, j’avais signifier a mon chef que je ne serait pas là, pour un rdv médical) mon employeur m’a téléphoner en me disant que s’il prenez des jeunes pour l’été c’était pour ne pas être » emmerder » ( ce mot sort bien de la bouche de mon employeur….). vous comprendrez que je ne me sent pas a l’aise a mon travail et lorsque je mit rend j’ai des nausées et des envies de m’enfuir … Je sais que ce travail ne va duré qu’un mois tout au plus mais je suis déjà démoraliser. J’ai un CAP vente et un Bac Pro Accueil je connait donc théoriquement les avantages et les cotés positifs de mon emplois mais je ne l’es retrouvent pas dans le magasin dans lequel je travail… Je vous remercie d’avance pour votre réponse.
Bonjour Mathilde,
Hôtesse de caisse n’est pas un métier facile. Par contre, je ne suis pas d’accord avec le fait que ce travail n’est pas utile. Je m’explique. J’ai eu la chance de travailler en Angleterre où on remplace toutes les hôtesses par des caisses automatisées. On est à du 50/50 alors que chez nous, on en voit mais elles ne sont pas autant utilisées. Les hôtesses de caisse ont compris que leur job était en péril et se sont rabattues sur la différence entre une caisse automatique et elle. Ok, elles sont plus lentes en général mais elle communique avec le client. Quand vous allez au supermarché en Angleterre, vous avez une véritable conversation avec l’hôtesse qui vous demandez simplement comment ça va. Je me rappelle encore du « Oh tiens, vous y allez sur la quantité de bière, vous prévoyez une fête? ». Ou encore, je pense à ce gars qui remercie les gens de ne pas prendre de sac plastique et de sauver la planète par un petit geste.
Si votre manager vous dit qu’il faut zapper, il n’a rien compris. Certaines personnes, et surtout les plus âgées, n’ont que cette conversation au magasin dans leur journée. Pendant ce mois, au lieu de penser à cette relation toxique avec votre manager, pensez plutôt à parler (tout en travaillant) avec les clients que vous rencontrez et comment en quelques secondes, minutes, vous pouvez les faire repartir avec le sourire.
Bonne chance!
Bonjour,
je suis manager caisse dans une grande enseigne de la grande distribution et je peux t’affirmer que ce que dis Mathilde est vrai. Je ne supporte pas mon nouveau poste malgré que cela ne fait que 2 mois car on ne me parle que du CA, du taux d’efficacité des hotesses, du nombre de clients par heure, etc… Pour avoir un « bon accueil client », un simple SBAM dans les yeux suffit. Le reste on leur demande d’être des robots. Bref, je hais aussi mon métier où l’on m’oblige à prendre des gens pour de la M** (oups désolé mais je ne vois pas d’autre terme) clients comme collègue.
Mathilde, si tu souhaite un métier où le client est pris en considération, éloignes toi de ce genre de magasin où un jour, nous serons tous remplacé par des robots 😉
Bonjour
Je vous explique un peu la situation je suis livreur depuis maintenant 5 ans pour une petite entreprise spécialisée dans la vente de produits de la mer ( poissons, crustacés etc … ) je livre des restaurants, grandes surfaces, poissonneries. J’embauche à 2h30 du matin je charge mon camion je papote un peu avec les collègues jusque-là tout va bien a part le fait d’embaucher à 2h30 du matin j’avoue ça joue peut être un impact sur le fait que je n’aime plus mon travail car tout est décalé je travail la nuit je fini vers 11h30 du matin je rentre je mange je dors je me réveil sur les coups de 21h et ainsi de suite tous les jours du mardi au samedi donc pas de vie et je vois rarement ma fille la semaine car étant séparé de sa mère je la vois que le weekend bref j’espère que vous me suivez jusque là ( désolé de raconter un peu ma vie ) donc pour en revenir j’embauche à 2h30 je charge et je livre mes premiers clients jusqu’à 7h30 et après j’attend 2 heures à rien faire m’ennuyer à mourir à attendre que mes derniers clients ouvrent et ensuite pour pouvoir faire mes 8 heures de travail voir plus pour avoir un meilleur salaire je roule avec le camion un peu partout pour tuer le temps et après je rentre au dépôt en gros si j’en avais envie je pourrais tout livrer et finir a 9h30 mais je ne ferais pas mes 8 heures par jour et être payé une misère. Pour vous résumer tout ce que j’ai écrit je n’aime plus mon travail car c’est du travail de nuit, l’odeur du poisson me sort des yeux, être seul dans mon camion à attendre l’ouverture des restaurants, à tuer le temps pour pouvoir avoir un meilleur salaire mais en même temps l’impression de perdre mon temps car à 35 ans je peux pas me résoudre à faire ça jusqu’à ma retraite je me tirerai une balle avant ( manière de parler bien sûr) tout ça pour dire que ces 5 années dans ce métier et cette entreprise m’ont fait perdre toute objectivité je ne sais plus quoi faire ni où aller j’attend pas de vous un miracle mais au moins une petite étincelle pour rallumer la mèche. Merci et j’espère que vous allez comprendre quelque chose dans tous ce déballage.
Bonjour Cédric,
Cette situation n’est pas évidente en effet. Le travail de nuit est très complexe car on est en total décalage avec la vie des autres (et surtout de ses enfants).
Ce qui m’embête dans ce commentaire, ce sont les 2 heures à s’ennuyer qui semblent être le cœur du problème. Pourquoi ne pas profiter de ses 2 heures pour faire une sieste réparatrice afin de profiter de sa soirée ou trouver un loisir durant ce temps d’attente. Si le boulot impose un temps d’attente, on n’est pas obligé de rester là à ne rien faire. Par exemple, on peut toujours se former à un autre travail qui se fait de jour plutôt que de nuit ou cherchez un autre job (pourquoi pas de l’autre côté de la barrière comme chez les clients que vous connaissez depuis 5 ans et qui recherche peut-être quelqu’un comme vous qui a des connaissances dans les espèces de poissons et crustacés. Cela vous évitera le travail de nuit à partir de 2h30).
Bonne chance et n’oubliez pas que, sans vous, nous ne pourrions pas profiter des bons poissons et crustacés frais.
Bonjour,
Je suis une jeune diplômée (l’année dernière) en master 2. A la fin de mon apprentissage dans la banque, j’ai eu un CDI de conseiller de clientèle particulier. Après l’excitation, et l’envie de bien faire, je m’aperçois que je n’aime pas ce que je fais. Je m’entend très bien avec ma chef, mes collègues de boulot, et mes clients.
Mais Je ne me sens pas à l’aise dans le commercial, la négociation m’ennuie, j’ai l’impression de tout donner mais ça ne suffit jamais pour mes clients, du coup j’abandonne, je crée de l’insatisfaction chez eux, je les déçois et je déçois ma chef qui essaie tant bien que mal de m’aider mais je n’aime pas ca. Le seul moment ou je me trouve utile c’est quand mes collègues me demandent des conseils sur le dossier, je me sens plus a l’aise, j’aime beaucoup les aiguiller, c’est la que je me sens le mieux. Je m’aperçois que je leur donne des conseils que je suis incapable d’appliquer à ma propre situation…
Je suis perdue car j’aime beaucoup le domaine bancaire, mais je me sens plus en activité de support que dans le vif du sujet…
Je ne sais pas comment leur dire, j’ai peur de leur paraître faible, de décevoir toutes les personnes qui ont cru en moi, j’ai peur de leur jugement mais je ne peux plus me permettre de pleurer le dimanche avec la boule au ventre avant de passer la porte de l’agence. Et de mon côté, je vois ça comme le plus gros échec de ma courte expérience professionnelle…
Bonjour Amandine,
Ce n’est pas un échec mais un changement de direction. Je ne sais plus quel chercheur disait: je n’ai pas connu 66 échecs avant de trouver la solution mais 66 mauvaises réponses. Ce job est simplement une mauvaise réponse.
On sort toujours plus fort de ce genre de situation. Il n’est pas toujours facile de savoir ce que l’on veut faire et donc il faut voir le positif de cette situation: voir ce qu’on ne veut pas faire.
Les collègues sont des adultes et comprendront. Il suffit simplement de leur communiquer le fait que ça ne va pas, soit lors d’une évaluation, soit en demandant un entretien avec l’un des managers. Il y a plein d’autres possibilités et je suis certain qu’ils recherchent des formateurs si vous aimez bien expliquer, conseiller et aiguiller.
Bonne chance pour la suite. Le début de la carrière permet de voir ce qu’on n’aime pas et d’aller vers ce qu’on aime.
Bonjour je suis agent service client et standard dans un des plus grands hôtels de Paris.
j’ai travaillé de nuit pendant 9 ans, ensuite j’ai effectué une reconversion râtée dans l’informatique dans le cadre d’un fongecif.
je réintégré mon poste à l’issue de ce dernier.
Je deteste à proprement parler mon travail.
ses clients assistés à l’extrême, équipés de technologies qu’ils ne maîtrisent pas.
des horaires exigents et décalés, soit l’on commence tôt le matin soit l’on termine tard le soir.
week end décalés avec le reste du monde.
un travail ennuyeux répétitif, dévalorisant.
je me sens comme un prisonnier dans un environnement que j’ai aimé pendant et il y a longtemps. ( chef de service exceptionnelle, équipe également.)
le changement de management et d’enseigne est passé par là. ( réduction des effectifs, toujours plus de travail.)
Quand je fais état de ces problèmes, les gens me disent .. mais pourquoi tu ne changes pas de métier?
Pour la simple et bonne raison que je ne sais pas quoi faire d’autre. je n’ai jamais trouvé mon pourquoi dans la vie.
auparavant, j’ai essayé de me fixer des buts, (informatique, passage à la reception de l’hôtel) autant d’echecs pour autants de mensonges) partir oui.. mais pour faire quoi?
Simon, si vous saviez comme j’envie les gens qui n’ont jamais eu à se poser cette question et à qui leur raison d’être s’est révélée à eux comme une évidence.
bienheureux celui qui se pose peu de questions.
je dois partir de mon travail mais je procrastine depuis maintenant 2 ans. faute de savoir quoi faire d’autre.
j’ai effectué un bilan de compétences qui ne m’a jamais aidé, relevant une fibre sociale. il est exclu de travailler dans ce milieu,n’ayant peu d’intêret pour le travail social.
en un mot: l’impasse.
Bonjour Frédéric,
Ce qui m’embête dans ce commentaire, c’est le « que j’ai aimé ». Qu’est-ce qui a changé? Je n’aime pas trop la nostalgie mais parfois, reprendre les bons côtés et les appliquer dans un autre contexte, ça a du bon.
Il ne faut pas envier les gens qui ont trouvé leur voie mais plutôt comprendre comment ils l’ont trouvé. Parfois, ça leur a pris du temps, ils n’ont pas tous trouvé tout de suite, ça passe aussi par des échecs.
Un de mes auteurs préférés dit toujours: c’est plus simple de savoir ce qu’on n’aime pas, que ce qu’on aime. Je conseille toujours son petit exercice appelé SPA: faire un bulle avec tout ce qu’on aime faire (plaisir), une autre avec tout ce qu’on fait bien (atouts) et un dernière avec tout ce qui a du sens (sens). Ensuite, trouver l’intersection des trois. Cela permet de trouver sa vocation.
J’espère que ça aidera. Si pas, j’aime assez bien ce blog (un peu féminin) qui est spécialisé sur « comment trouver sa passion ». Un des articles regroupe l’avis d’experts.
http://trouver-sa-passion.com/
Bonne chance avec la suite. Remarquer qu’on n’est pas heureux au travail et vouloir changer, c’est déjà un premier pas.
bonjour,
j’ai lu votre article et bien que le fait de percevoir son job autrement me semble une bonne idée, je n’y arrive pas.
Je suis actuellement vendeuse en charcuterie d’un supermarché. Je déteste ça. Je déteste ce magasin, je déteste ce travail, bien que les collègues soient tout à fait corrects avec moi contrairement à mon ancien job.
Je déteste travailler de 13h à 20h et avoir l’impression que je passe ma vie dans ce magasin, car quand on travaille l’après midi, on a le temps de absolument RIEN faire le matin ni le soir. On se lève, on va au boulot et on rentre dormir.
Ce qui me rend malheureuse, ce n’est pas le fait de travailler. Je veux avoir un travail plus tard, mais pas ça. Si je fais ce travail actuellement c’est pour payer mon année d’étude à Okinawa, chaque jour j’essaie de me dire que c’est pour quelque chose qui me tient à coeur, que je n’y serai pas plus d’un an. Mais rien n’y fait, le peu de temps libre que j’ai, je le passe à me morfondre et à appréhender la prochaine fois que je devrais aller travailler. Je déteste ce travail et je déteste ne pas avoir le temps de faire autre chose que p*** de travail.
encore une fois c’est pas le fait de travailler qui me dérange. Mais je déteste ne pas pouvoir être moi même : devoir porter ces horribles blouses, devoir avoir toujours le même chignon moche, se laisser traiter comme de la merde par certains clients parce que « le client est roi donc souris et tais toi », je déteste ce travail… J’essaie de voir les bons côtés mais ça me mine complètement…….
Bonjour Lae,
Cela fait une semaine que je pense à votre commentaire et à comment y répondre.
Au départ, j’avais simplement envie de vous demander comment vous avez choisi ce job? Si vous avez dit oui à ce boulot, j’espère que ce n’est pas uniquement pour une raison d’argent.
Ma deuxième approche, c’était de s’attarder sur les clients que vous rendez heureux et je suis certain qu’il y en a. Et vous pouvez toujours être vous-même malgré le fait de porter un déguisement. Si vous aimez bien le Japon, qu’est-ce qui vous empêche de couper la viande à la japonaise. Je n’y connais rien mais pour faire (sou)rire un client sur dix, tentez le découpage samouraï. Amusez-vous au maximum avec ce que vous avez autour de vous.
Puis, je me suis dit que vous étiez au bout du rouleau, que vous aviez un objectif et ça, c’est déjà pas mal mais que vous ne preniez aucun plaisir sur le moyen d’atteindre l’objectif, l’une des principales raisons du malheur des travailleurs. Et ça m’a amené à cette question: « êtes-vous obligée de travailler dans ce supermarché? ». La réponse, je vous la donne, c’est NON. Vous êtes libre de changer et d’être heureuse ailleurs. Au lieu de vous réveiller tard et de vous morfondre, profitez de votre matinée pour trouver un autre boulot. Le travail n’est pas fait pour rendre malheureux mais pour s’épanouir.
Bon changement!
Bonjour,
Moi je suis quelqu’un qui a galéré durant mes études pour arriver à bac+5 en Génie Civil. Une fois mon diplôme en poche, je me suis confronté à la recherche d’emploi. Après une première expérience de 5 mois pro post études chez une entreprise de travaux publics (dans mon domaine même si je preferais travailler dans le bâtiment), je me suis retrouvé au chômage pendant 6 mois + 3 mois au RSA. J’avais quand même fait une inscription à un concours pour devenir ingénieur territorial que j’ai obtenu pendant que j’étais au chômage. Sauf qu’avec ce concours il faut postuler comme dans le privé auprès des collectivités…Jusqu’au moment où (cerise sur le gâteau) j’ai décroché un CDD dans une boîte publique mais en tant que technicien et qui ne veut pas me prendre avec mon concours soit disant que c’était trop cher pour eux…en plus l’ambiance de travail est très tendue entre les différentes personnes (chacun pour soit) et environnement conflictuel au quotidien qui vient me dégoûter mon domaine dans lequel j’ai fait mes études soit le btp en général. Je me dis :1) c’est la crise . 2) les gens sont mauvais 3) le travail est dur Car il faut trop réfléchir. dois je changer de métier, de domaine et/ou voir un psychologue pour me faire comprendre ?
Merci de votre réponse. J’ai 27 ans.
Bonjour Perso,
Il faut juger son boulot sur 3 points:
Est-ce qu’il a du sens avec mon choix de vie?
Est-ce que ce travail me procure du plaisir quand je le fais?
Est-ce que je me sens libre?
Liberté, flux et sens. Ça permet de voir si votre job vous rend heureux. Si c’est non pour la première, alors il faut changer de boulot. Si c’est non pour la deuxième, il faut se changer soi-même. Si c’est non pour la troisième, il faut changer la hiérarchie de la société.
Je ne peux pas dire ce qui est bon pour vous ou non. C’est à vous de le savoir. Je vous conseille le livre « Comment se réaliser dans son travail ». Il vous aidera peut-être à y voir plus clair.
Bonjour , ça fait 3 ans que je cherche un poste fixe en tant que conseillere en parfumerie et que l’on me fait miroiter des cdi mais au final ce ne sont que des Cdd ponctuels! Je suis donc dans la spirale des Cdd comme la plupart des jeunes de mon âge ( 25 ans ) je veux bien comprendre que c’est la crise mais la j’en ai marre d’être prise pour un jambon! Alors a la fin je n’y crois plus et je ne sais plus quoi faire! Mon métier est de rendre les personnes belles pour quelles se sentent mieux mais malheureusement la plupart des clients nous voyent comme des vendeuses qui leur saute dessus dans le seul but de vendre a tout prix ou alors ils sont impolis ou encore nous appelle que lorsqu’ils ont faire leur choix! C’est comme si en tant que conseillere on n’existait pas! Et je parle a la troisième personne car c’est le même ressenti chez tout le monde dans la plupart des magasins! Les gens sont mauvais et malgrés les réflexions il faut rester tout sourire! Je peux vous dire qu’à la fin de la journée le moral en prend un coup parfois! Et de plus mon métier ne respecte pas l’environnement vu qu’il pousse a la consommation et il ne rend pas service aux gens vu que pour la plupart ils n’ont pas besoin de nous! Donc voila merci d’avance de m’avoir lu et pour votre éclairage.
Bonjour Mayon,
Pourquoi avoir choisi d’être conseillère en parfumerie? Vous avez maintenant de l’expérience dans la vente, vous pourriez chercher dans un autre domaine de la vente où les clients sont plus agréables.
Je pense que vous rendez des clients heureux. Je suis certain que de temps en temps, vous conseillez très bien vos clients et qu’ils sont ravis. N’oubliez pas ceux que vous avez rendu heureux. On pense plus facilement aux grincheux qu’à ceux-là.
Bonne chance et j’espère que vous décrocherez votre cdi.
Bonjour,
J’aimerais avoir, comme les autres, un éclairage neutre et objectif sur ma situation : pour ma part, je suis professeur de français auprès de jeunes collégiens dans un département d’outre-mer. Du fait du jeu des mutations dans la fonction publique, j’ai du déménager seule et ne vit pas avec ma famille (je vois mes proches uniquement le weekend).
J’avais fait des études de lettres parce que j’aimais l’analyse littéraire, la lecture, j’avais un certain goût pour l’écriture également mais tout ce qui se trouvait au bout du chemin, pour moi, c’était l’enseignement. Et il existe un fossé incommensurable entre ce que l’on enseigne à des élèves et ce que l’on pratique à la fac. De plus, au final, je me rends compte que je me suis dirigée vers cette voie par automatisme et pour évoluer dans ma « zone de confort » (ma mère fait exactement la même chose, je savais que je pouvais y arriver) alors que je n’aspirerais qu’à une chose désormais : voyager, découvrir le monde.
Somme toutes, et malgré une bonne rémunération, je dirais que ce job à la fois m’ennuie et me pèse : mes collègues sont dans l’ensemble dépressifs et apathiques, les élèves sont en grande difficulté et je n’éprouve aucun plaisir à enseigner la grammaire fondamentale et à sans cesse ressasser les choses, je suis loin de ceux que j’aime, et n’arrive plus à trouver aucun bien-être dans cette situation. De plus, avec mes compétences, je ne sais pas vers quel autre métier il serait judicieux de se tourner. Je me sens dans une impasse totale.
Bonjour Eulalie,
C’est déjà un point positif que vous remarquiez que vous avez choisi cette voie par automatisme pour ne pas vous écarter de votre zone de confort. Je connais très (trop?) bien ces générations d’enseignants car toute ma famille est dans l’enseignement.
Je me pose simplement la question: pourquoi n’osez-vous pas le changement si vous sentez un malaise? Prenez un temps partiel si c’est nécessaire, prenez le temps de réfléchir à ce que vous voulez faire: vous rapprocher de votre famille? Vous lancer dans l’écriture? Demandez également à vos proches quel métier ils vous verraient bien exercer. Ils vous connaissent parfois mieux que vous-même.
Autre conseil: ajoutez de la variété à votre job pour l’apprécier davantage, vous semblez en avoir marre de vous faire tout le temps la même chose.
Pour sortir de l’impasse, passez à l’action.
Bonne chance!
Bonjour,
J’utilise un pseudonyme au cas où un de mes collègues me reconnaisse (je suis dans une petite boîte).
J’ai fini mes études il y a relativement peu longtemps (moins de 5 ans), avec un diplôme de communication. J’étais désespérée de trouver du travail, on m’a fait peur avec le chômage, avec les gens qui ne trouvaient pas de travail pendant des années. Et du coup, j’ai utilisé mon réseau et je n’ai fait que 3 mois de chômage, j’ai trouvé du travail assez rapidement. Un travail qui n’avait finalement pas grand-chose à voir avec mon coeur de métier.
J’ai changé de poste il y a un peu moins d’un an car je m’ennuyais, je n’avais jamais rien à faire. Aujourd’hui, j’ai un nouveau poste, très semblable au précédent finalement sauf que j’ai beaucoup de choses à faire, et je me rends compte que je n’aime pas ce que je fais… Depuis quelque temps, c’est devenu un profond mal-être. Rien dans mon travail n’est particulièrement horrible, beaucoup me diraient que j’ai tort de me plaindre: je ne fais pas de nocturnes jusqu’à 23h (la plupart du temps j’arrive quand même à partir avant 19h), je n’aime pas particulièrement mes supérieurs mais on ne peut pas dire que ce soient des gens affreux, je m’entends plutôt bien avec mes collègues, je n’ai pas un salaire mirobolant mais on ne peut pas dire que je sois à plaindre de ce point de vue-là non plus. Le seul truc vraiment pénible c’est beaucoup de déplacements, par exemple je dois régulièrement me lever à 5h30 pour prendre un train qui va en-dehors de ma région. J’ai également assez peu d’avantages (congés imposés pendant les vacances scolaires, pas de CE…) mais autrement, ça passe. Je me dis qu’il y a des jobs autrement plus pénibles que le mien.
Le problème c’est que je n’aime vraiment, vraiment pas ce que je fais. Je rêve de faire du community management et de la communication digitale. Je postule dès que je vois une offre, mais à chaque fois la réponse est la même: vous n’avez pas d’expérience là-dedans Mademoiselle, allez voir ailleurs, allez trouver l’expérience (mais où ça???)… C’est vrai que mon expérience dans le domaine est personnelle (j’ai un blog et je suis responsable com de mon association), mais dans le milieu professionnel, tout le monde s’en fiche. Si ce n’était qu’une question de nouvelle période d’essai, d’accepter un poste à plus bas salaire… croyez-moi je me lancerais tout de suite tant mon mal-être est important.
Du coup, je réfléchis de plus en plus à me lancer dans le community management freelance, pour développer mon expérience. Seulement j’ai peur de me retrouver sans rien. Je ne peux pas démissionner car je ne toucherai même pas le chômage. Et si je n’arrive pas à trouver de clients?
Je n’ose même pas parler de cette idée aux gens autour de moi car j’ai trop peur qu’ils me disent « non mais attends, t’es en CDI, tu vas gâcher ta vie »… Ma mère en particulier ferait une syncope car elle a tendance à s’inquiéter de tout, là je suis en CDI, j’ai passé ma période d’essai depuis belle lurette, donc elle n’a plus à s’inquiéter, et puis soudainement imaginez que je lui annonce que je veux faire du freelance? Elle ferait une crise cardiaque! J’avoue aussi que je culpabilise beaucoup par rapport aux gens qui n’arrivent pas à trouver de travail, surtout dans ce contexte économique. Ma meilleure amie est au chômage depuis presqu’un an et je suis consciente de la chance que j’ai, j’ai l’impression de faire un caprice alors que ça va au-delà que juste une gamine qui ne veut pas aller à l’école.
Que pensez-vous de tout ça?
Bonjour Ornella,
Je ne peux que comprendre votre situation: la peur du chômage, le mal-être d’un job qu’on a choisi un peu précipitamment, la génération X qui se satisfait d’un CDI, la culpabilité envers ceux qui n’ont pas de travail,…
Ce que j’en pense: on n’a qu’une vie et les plus jeunes savent très bien qu’ils vont devoir travailler longtemps, alors autant faire ce qu’on aime… Il parait que c’est un nouveau sentiment que seules les nouvelles générations connaissent.
Maintenant, si vous ne voulez pas prendre trop de risques, pensez peut-être à prendre un temps partiel et tester l’activité de freelance sur votre temps libre. C’est en essayant que vous verrez si cela vous plait vraiment. Et si vous aimez, vous verrez, les clients viendront à vous car cela se ressentira sur votre travail.
Je vous conseille deux livres pour votre cas si vous aimez lire: « Tremblez mais osez » et « Comment se réaliser dans son travail? ». Ils vous éclaireront sur vos choix.
Bonjour,
Alors voilà je suis encore étudiante pour l’instant mais je me pose beaucoup de questions. Actuellement en quatrième année de droit, je me rends compte que ça ne me plait plus. J’ai songé à arrêter pour tenter de trouver ce qui pourrai me plaire, mais le fait de perdre une année me fait peur, surtout si je ne trouve pas de stages ou petits boulots.
D’autre part, beaucoup disent que les études peuvent ne pas plaire, mais dans la pratique, c’est beaucoup plus différent..
Pensez vous qu’il soit préférable que j’arrête en cours de route pour faire quelque chose qui me plait (encore faut-il le trouver), ou bien continuer dans des études qui me passionnent pas tant que ça.
Merci à vous
Bonjour Alice,
Tout d’abord, désolé pour ma réponse tardive.
Que faire quand on n’aime pas les études qu’on suit? Je n’ai pas de réponse exacte. Maintenant, quand on est en 4ème, j’ai envie de dire « pourquoi ne pas continuer un peu pour voir ce que ça donne dans la pratique? »
Si ça ne vous plait toujours pas, alors vous pourrez compléter vos études avec autre chose. Les personnes qui ont deux diplômes totalement différents sont rares sur le marché de l’emploi et trouve souvent un travail qui leur convient mieux.
Maintenant, dans l’un des livres que j’ai lu (je pense qu’il s’agit de « comment se réaliser dans son travail? » ou « l’apprentissage du bonheur »), il y avait justement l’exemple d’un fils d’avocat qu’on avait influencé dans son choix d’étude et qui avait commencé le droit et qui n’aimait pas. Au bout de 2années d’étude, il a abandonné, son père ne voulait plus payer ses études et il a effectué des petits boulots pour travailler dans le social et au final, à l’aide de ses rencontres (dans ses petits boulots et dans le monde des avocats), il a trouvé sa voie et a très bien réussi.
En conclusion, il n’y a pas vraiment de réponse à cette question et aucune n’est mauvaise. C’est à vous de prendre la décision et de ne pas regretter car la décision aura des avantages dans tous les cas.
Bon choix à vous!
Bonjour,j’ai fais un cap en mécanique automobile car je suis passionner par ce métier rendre heureux les client a réparer leur véhicules. Ca fais depuis l’âge de 16ans que je travail ca fais 17ans que je suis dans la vie actif j’ai changer 12fois de travail car c’était soit pas assez payer ou trop d’heure je suis passer de mécanicien a vendeur informatique mais aussi a livreur de pizza,j’ai fais beaucoup de formation de commerce et d’amélioration de mon travail de mécanicien.J’ai eu beaucoup d’incertitude dans le travail. En début 2015 je suis parti de mon job de mécanicien car j’étais heureux les clients compter sur mon expérience il venais en demandant que c’était moi qui devais travailler sur leur véhicule car il avait confiance mais mon directeur ne voulais pas m’augnenter je travailler plus que mes collègue je faisais des réparation a risque pendant 1 ans j’ai était dans le bureau du directeur pour être mieux payer il me faisais fabuler donc je suis parti ailleur,j’ai fais plusieurs essaie dans des petit garage mais aussi dans des grands sans succès, donc en ce moment je suis mécanicien (sur le diplôme seulement)je travail dans un centre auto depuis 8mois au début j’étais content d’y être car je chercher une entreprise sérieuse ou je pourrais me plaire et faire une carrière je me suis dit travailler ici c’est ma dernière chance de travailler dans la mécanique.depuis le mois de novembre je me pose beaucoup de question car le travail que je fais ne me plait pas je doit faire beaucoup de chiffre vendre des prestations même si les véhicule n’en n’on pas besoin et surtout allez vite dans les prestations tellement vite que j’ai fais 3 grosse erreur sur des véhicules les client sont revenu sans râler mais moi je n’étais pas satisfait je n’ai pas eu de vacance depuis 1ans j’ai juste eu des jours de repos mais je me sent fatiguer épuiser. je me suis fais convoquer on ma dit que j’aurais pas d’avertissement qu’il ont besoin de moi car je suis quelqu’un de bien de sérieux et bosseur.il veulent que j’évolue car il on besoin d’une personne comme moi (gentil calme bosseur et souriant).en contre parti je doit faire tout ce qu’il le dise et rester heureux mais depuis que mon ancien employeur et collegue mon contacter pour me dire que le directeur était parti et qu’il y avais un directeur plus sérieux qui avait mis en place une évolution de salaire plus on travail plus on gagne pas de pression au boulot peut de problème.je me dit es que je reste dans l’ entreprise actuel en sachant que si je doit évoluer je doit donner encore plus et que le salaire n’évoluera que dans quelque année ou es que je démissionne et je repart dans mon ancien job en sachant que je travaillerais autant en étant payer plus et que je sais comment mes ancien collègue sont(humeur travail aide).Certe que je doit attendre que mon ancien employeur me dise quand il pourra me reprendre.mais il me faut des vacances car je doit me reposer car ma famille a besoin de repos prendre des vacances que je pourrais prendre que après juin(a mon poste actuel) car je cotise mes vacances en ce moment.donc je suis perdu en ce moment que faire?
Merci de votre soutien.
Bonjour Régis,
Désolé pour cette réponse tardive mais j’ai eu très peu de temps à consacrer à mon blog ces derniers temps.
La véritable question à se poser est: quelle décision vous rendra le plus heureux?
L’un de mes derniers articles expliquait comment prendre la bonne décision à la question « dois-je changer de métier? ». Je vous le conseille.
Bonne décision à vous.
Bonjour
Voilà je suis comptable depuis 10 ans mais là je n’en peux plus. Cela fait 6 ans que je suis dans cette boîte. Il y a un an j’ai fais un burn out arrêté 1 mois et repris trop. J’ai fais un bilan de compétences qui confirme que c’est bien mon métier mais il me faut plus de responsabilités. Depuis toujours je fais que de la saisie. Depuis quelques mois j en peux de cette saisie, je ne fais que ca, j’ai énormément de travail, je fais les paies, le social et le bilan. Le chiffre d’affaires a doublé. J’ai le temps de rien d autres je bacle mon travail. J en ai parlé au directeur mais oui oui. Il ne veut pas que je prenne une aide comptable. Il estime que je peux tout faire et ne doit pas faire d heures supp. Je lui ai déjà dit mon mal être et mon envie d évoluer mais toujours rien. Je prépare une vae un bts pour partie la en même temps que toutes ma charges de travail. J’en peux plus je craque ! Je commence à détesté mon métier.le problème Je pense que je devrais pas me plaindre car je gagne bien ca va, il a plein de chômeurs qui aimerait travailler alors je culpabilise. Je suis en cdi mes collègues et mes horaires c’est cool. Je n’ai plus de motivation je ne sert à rien et si je m arrête je retrouve tout mon travail et tout à rattraper. Une comptable ne peut pas se plaindre être toujours la et n a pas le droit à l erreur. Au secours aidez moi. Merci
Bonjour Marie,
Tout d’abord, désolé pour ma réponse tardive. Mieux vaut tard que jamais comme on dit.
Selon plusieurs études, le métier de comptable est l’un des pires au niveau du bonheur donc vous avez déjà un premier challenge!
J’ai l’impression à première vue que vous travaillez dans un environnement toxique: patron qui ne fait rien pour améliorer votre situation, travail qui s’accumule pendant votre absence, pression sur la quantité de travail à effectuer, … J’ai l’impression qu’il y a un problème de management dans votre société et malheureusement, vous ne savez pas y faire grand chose.
Le meilleur moyen de le faire comprendre à votre employeur serait de vous détacher un peu du perfectionnisme. Faites le travail à un rythme normal, ne regardez pas la pile de ce qui reste à faire mais plutôt ce qui a été fait.
Ne culpabilisez pas par rapport aux personnes qui n’ont pas de travail. Il est normal de vouloir être heureux. Si vraiment vous n’y arrivez plus, pensez peut-être à un autre emploi, passez à temps partiel et tentez l’expérience ailleurs.
Courage et bonne chance!
Bonjour de Bruxelles,
Je suis l’Office Manager dans un tout nouveau Business Center dans Bruxelles. Je suis bien payée, même très bien. j’ai aussi de bons horaires. Je travaille sur ce projet depuis 10 mois et pourtant je n’y arrive pas ou plus.
Je travaille pour des gens très très fortunés qui ont eu la brillante idée un jour de se lancer dans ce business sans même s’y connaître. Je ne l’ai su malheureusement que plus tard.
– Pas d’étude de marché
– Pas de réunion (il m’arrive de les voir que 3 X 1h par mois seulement)
– Pas de directive
– Pas de budget établi , je dois demander une autorisation pour tout.
– Pas de staff en plus (je suis l’unique employée pour 21 bureaux, 4 salles de réunion et 2 espaces en commun!)
– Pas de considération (ma boss n’arrive même pas à dire correctement mon nom).
J’ai été engagée pour mener à bien ce projet mais toutes mes propositions ont été refusée saufs les leurs. J’ai pourtant 18 ans d’expériences dans ce domaine!
Ce sont des personnes richissimes et habituées à être servis me dit on. Mon contrat d’origine était intitulé HOSTESSE (pour gérer un business center?) au lieu de Office Manager.
On m’a véritablement abandonné dans ma tour.
Du fait d’être seule, je ne peux donc pas faire toutes les taches que l’on me demande. On me le reproche par après…
Il serait hypocrite de ma part de vouloir partir alors que j’ai du boulot et surtout bien payé. Je devrais juste apprendre à fermer ma grande g….le et m’exécuter à obéir docilement. Mais est-ce ça la vie?
Il m’est déjà arrivée d’en pleurer en cachette au bureau.
C’en est triste n’est-ce pas?
Bonjour Maya,
Pourquoi serait-il hypocrite de votre part de vouloir partir? Personnellement, j’ai quitté ce genre de société toxique il y a quelques mois et je ne me sens pas hypocrite. J’explique comment j’ai fait ça dans cet article.
Vous êtes bien payée mais pas respectée, pas écoutée et au final pas heureuse. Si vous n’arrivez pas à faire changer les gens pour lesquels vous travaillez, allez voir ailleurs. Sauf si vous préférez gagner beaucoup d’argent et ne pas être respectée, pas écoutée et pas heureuse une grande partie de votre vie… Vous êtes libre d’être heureuse.
Bonne vie!
Bonjour Simon,
Je trouve que vous êtes très gentil de répondre à toutes ces personnes ! 🙂
Lire cet article + les différents commentaires m’aide à voir que je ne suis pas seule , isolée, mais qu’il y a plein de personnes autour de moi qui » souffrent » de la même chose.
C’est drôle l’exemple du » technicien de surface » que vous évoquez dans l’article, car moi même je les considère comme très utiles, et d’ailleurs régulièrement j’essaie de leur sourire pour leur exprimer ma considération, Mais ….si je devais moi même en être une, je me considérerais très négativement, et comme inutile à la société.
…Pourquoi ??
Parce que j’ai » une plus haute estime de moi que cela ».
C’est assez terrible a dire, car ça fait prétentieux.
En fait, je pense que je me suis construit un assez gros ego ( étant jeune j ai été très valorisée par l’école et le milieu du sport )
…Et du coup c’est comme si aucun » travail normal » n’était assez bon pour moi…!
Je voudrais être considérée pour ce que je suis, c’est à dire Un être exceptionnel !! 😉
Vous comprenez bien que je caricature la situation, car Dans la vraie vie je ne suis pas a ce point la narcissique, mais quand même il y a une petite voix au fond de moi qui souffre car elle ne se sent pas assez valorisée.
en fait j’ai pas dit : J’enseigne le français a des expatriés venus travailler pour quelques années en Suisse
Enfin bon, dans toute cette situation Heureusement le bon point c’est que je me sens valorisée dans mes relations affectives ( ou plutôt mes relations amoureuses je devrais dire )
En effet, dans mes relations amoureuses, je me sens très belle, et le fait que les hommes me trouvent belle cela me fait du bien.
En fait, dans mon travail, j’aimerais être valorisée pour ma beauté.
C’est très ambivalent, car d’un côté j’aimerais un travail valorisant ma beauté, mais de l’autre côté, Je m’imagine pas non plus un travail uniquement valorisé pour la beauté et dépourvu d’intellect…
Oh la la, vous allez me dire d’aller voir un psychologue ! 😉
Mais en fait, juste écrire m’a fait du bien et m’a remis les idées en place. Je vais certainement laisser macérer tout cela, et peut être qu’une idée / opportunité viendra dans quelque temps.
Salutations ! 🙂
Mathilde
Bonjour Mathilde,
Merci! Oui, beaucoup d’auteurs indiquent que le fait de voir d’autres personnes dans les mêmes conditions de travail réconforte.
Attention à l’égo. C’est l’un des pires ennemis du bonheur. C’est également ce que l’on reproche le plus aux mauvais managers: l’égo. Je pense sincèrement que le système scolaire nous transforme en ce genre de personnes avec les classifications qu’on connait tous. On veut tous la première place. Enfin… C’est un autre débat.
Certains spécialistes conseillent l’écriture comme thérapie du bonheur: tenir un jour, écrire ses objectifs, … Apparemment, cela fonctionne pour vous.
Bonne continuation!
Bonjour !
Merci de votre réponse qui m a éclairée !
Salutations et belle journée bon week end !
Mathilde
Bonjour Simon,
Actuellement en master 2 en école de commerce et en alternance dans une grand société de boisson non alcoolisé, j’arrive à la fin de mes études.
Il va être temps pour moi de me lancer dans le monde du travail, cependant, arrivé à terme de 5 ans d’études je me rend compte que cette voie commerciale ne me plait pas du tout, je suis dans un déni total de la vision capitaliste enseigné dans ce type d’école et dans mon travail. Ce travail que j’effectue ce ne me procure aucune satisfaction personnel, je n’y trouve aucun interet, je me sens inutile, perd complètement confiance en moi et je me rend compte que le stress au travail me pèse énormément, je ne supporte pas la pression.
J’envisage de me reconvertir dans un métier plus manuel (couvreur), cependant le doute persiste. J’ai peur de me lancer dans une nouvelle formation par dépit en pensant que celle ci m’apportera quelque chose en plus, mais si ce n ai pas le cas, j aurai encore perdu 2 ans de ma vie à me chercher.
J ai conscience d’être une personne très versatile qui doute énormément et qui n’arrive pas à se fixer à quoi que ce soit. Une fois que j ai fais le tour d’un métier je m’y ennui et n’y trouve plus d’intérêt, je suis constamment à la à la recherche de quelque chose qui pourrai me plaire, mais je ne trouve pas ma voix.
J ‘ai parfois le sentiment que je ne suis pas « formaté » au monde du travail, j aime mon indépendance et faire les choses à ma manière et je ne supporte pas d’avoir à rendre des comptes.
Ce message peu vous paraître flou, mais je cherche des axes de recherche de manière à m’aider à trouver cette voix.
Amicalement
Paul
Bonjour Paul,
Plusieurs points par rapport à votre commentaire:
1. Ce n’est pas parce qu’on a fait des études dans une école de commerce qu’on doit absolument être formaté au monde du travail et bosser pour un système capitaliste. Il existe d’autres voies et je suis certain que beaucoup de boites altermondialistes ou plus simplement des sociétés qui auront un sens pour vous, recherchent des gens comme vous.
2. On ne perd pas 2 ans à apprendre quelque chose d’autre ou à se chercher. On gagne en expérience. Après cela, vous découvrirez peut-être une voie entre le métier de couvreur et ce que vous avez étudié.
3. Si vous aimez l’indépendance, lancez-vous en tant qu’indépendant. Qu’est-ce qui vous en empêche?
Mon test « Quel métier choisir? » vous aidera peut-être à y voir plus clair. Si pas, plus vous expérimenterez, plus vous verrez ce que vous n’aimez pas. Un jour, vous trouverez ce que vous aimez. Mais surtout, ne restez pas sans rien faire.
Bonne chance pour la suite!
Bonjour,
Je suis conseillère beauté en parfumerie. J’ai 24 ans et je suis en CDI cela fait 4 ans que je suis dans l’enseigne.
C’est un métier qui me passionne car j’aime rendre mes clientes plus belles et heureuses lorsqu’elles ressortent du magasin.
Elles comptent beaucoup sur moi, me font confiance et j’apprécie énormément.
Les inconvénients sont TRES TRES NOMBREUX:
Pour commencer j’ai été embauchée dans un magasin en CDD pour une période de 4 mois afin d’assurer le remplacement d’une collègue malade. L’ambiance était AU TOP, la Responsable de magasin AU TOP, l’équipe AU TOP. J’ai adhéré dès le premier jour, en fait c’était une petite famille.
Jusqu’au jour ou la personne que je remplaçais a repris son poste, j’ai du quitter le magasin qui m’a fait apprécier cette enseigne, étant un bon élément, ils décident de me garder dans l’entreprise donc…. -> changement de point de vente et LAAAAAAAA, depuis ce jour c’est devenu un enfer pour moi .
Je ne peux plus supporter la Responsable qui est vicieuse, divise pour mieux régner.
Toutes mes collègues craignent et moi n’ayant pas ma langue dans ma poche je ne me laisse pas faire. Elle abuse sur tout ….
L’ambiance est tendue.
Depuis, les horaires je ne peux plus les supporter car pour moi les 7h hebdomadaires deviennent des années. Je vois les minutes défiler.
Les clients sont agréables et j’essayes de passer un maximum de temps avec elles pour éviter que l’autre ne viennent me les casser avec ses points chiffres ou encore les comptes qu’elles attends de moi car elle écoute les ventes comme si elle n’avait rien d’autre à faire.
JE NE PEUX PLUS LES SUPPORTER.
Je pense même q’elle m’a fait haïr le commerce.
Je ne sais plus quoi faire, mais je pense que j’aime encore mon métier.
Je ne sais plus sur quel pied danser.
Bonjour Céline !
Moi je pense que tu devrais :
1) essayer de faire partir cette personne toxique en en parlant a qqn qui est supérieure a elle, qqn qui serait en mesure de la faire partir. Les entreprises prennent de plus en plus conscience de l importance du bien être de leurs employés au travail, non seulement pour les employés , mais aussi pour l entreprise elle même. Donc mis bout a bout, tout ce que tu reproches a cette femme peut devenir des arguments suffisants pour le chef.
Frappe a plusieurs portes s’il le faut. Tu peux soulager bcp de monde (tes collègues) en faisant ça.
2) si tu n arrives pas a la faire partir dans les mois qui viennent ( disons environ 3 mois ) alors je te conseille de partir , car, tu le dis toi même , tu « vis l enfer ». Et l enfer, ça c est pas supportable !
Et en attendant, commence déjà a imaginer ton avenir dans le cas ou tu devrais partir. Quelles directions a prendre ? Ou postuler? Commence peut être déjà a postuler, car tu le sais ça n arrive pas tout de suite en général les opportunités .
J espère que ces conseils auront pu t être utiles, et tout de bon a toi pour l avenir ! 🙂
Mathilde
Bonjour Céline,
Pour compléter la réponse de Céline, je dirais que le premier point est d’en parler calmement avec votre responsable, lui expliquer ce que vous ressentez et lui expliquer que vous aimeriez retrouver la bonne ambiance que vous aviez connue. Elle comprendra peut-être que la situation peut être différente pour le même travail. Je répète, cette conversation doit être au calme et expliquer le « problème ».
Je doute que votre responsable souhaite le malheur de ses employés. Souvent, ce type de chef n’a pas conscience de sa manière d’être. Vous pouvez également conseiller d’autres méthodes de travail de votre ancien magasin pour améliorer la situation. Si maintenant, après cette conversation qui se veut constructive car vous aimez votre job, vous ne voyez pas de changement, alors oui, vous pouvez penser à remonter le problème dans la hiérarchie. Et si toujours pas d’amélioration suite à cela, alors oui, il faut s’échapper de cette situation toxique comme le dit Mathilde.
Bonne chance avec votre responsable. J’espère qu’elle saura vous écouter.
Bonjour et merci pour cet article!
Je suis une femme de 27 ans. Je commente que très rarement mais voila… je suis carrément malheureuse au travail.. je suis devenue une autre au fur et à mesure des années. Eteinte, prise de poids (je passe certaines aprem à grignoter pour calmer ce stress sous marin.
depuis 5 ans je suis technicienne en laboratoire de contrôle dans la même boite depuis l’obtention de mon DUT, je vérifie la conformité d’appareils de mesures en sédentaire. durant 2 à 3 ans ça allait puis je me suis enlisée dans ce poste.. jamais d’entretien de progrès, pas de formation depuis maintenant 4 ans malgré mes demandes, on me considérait quand je pouvais dépanner en cas de grosses galère type remplacement imprévu etc et la je me sentais hyper investie et épanouie. Le reste du temps chute libre. En plus vie un peu chaotique à l’extérieur car problèmes financiers, santé anémique donc tres fatiguee, décès, accidents de la route avec arrêts que les autres ne comprenaient pas. pas les moyens de mener mes projets perso à bien donc le sentiment de ne pas avancer. depuis quelques temps l’envie d’arrêter me hante. j’ai cherché ailleurs mais difficile de quitter un CDI pour des CDD..
Le matin j’arrive de bonne foi certains jours mais une fois sur place je fais le nécessaire le minimum puis stop.. je perds du temps. je manque cruellement d’efficacité je suis un peu perdue et je n’ai pas envie. Par contre je fais ce qu’on me demande et je le fais bien.. mais rien de plus. je me rend compte que ca ne me plait plus, mais je n’ai rien d’autre en tête comme domaine qui pourrait me motiver à me réorienter.
Du coup j’ai essayer de faire un test en me lançant un projet de création d’entreprise (pas crée) en evenementiel mais je me retrouve submergée, j’aimais bien mais la je suis épuisée et je n’arrive plus je souhaite vraiment tout tout tout arrêter je n’ai même plus gout à le faire alors que depart je ne comptais pas mes heures a coté du travail de base.. le soucis est que je me suis engagé vers des personnes qui comptent sur moi donc bloquée ici aussi.
nous avons changé de responsable il y a peu, elle m’assure quelle a une approche différente du précédent mais n’a pas su me donner des objectif, je lui ai expliqué que j’étais perdue et en flottement, et au final c’est à moi de me donner mes propre objectifs en fonction de ce que je veux faire moi dans le service pour changer. le soucis rien ne me tente vraiment..
– Avec mes collègues c’est cordial mais je sais que la plupart au fond ont une vision de moi comme quelqu’un de passif et éteint, surtout mon collègue de poste qui voit bien que je n’ai plus de motivation. Je vois bien quand ils me parlent qu’ils n’osent pas me le dire en face mais le sous entendent. et je n’ai plus confiance en absolument personne ici. c’est strictement professionnel pas de relation particulière …
– ce qui m’a amené à ce métier c’est une tentative avec échec en école d’ingénieur, qui à mené à une formation DUT en physiques car c’est ce qui s’en rapprochait le plus, à la fin du stage que j’avais accompli avec brio j’ai été directement embauchée.. attirée par le format CDI salaire convenable 1500euros pour un début je me suis dit allez.. de plus ça me permettra d’aider les parents a s’en sortir financièrement et je ne me sentais pas capable de poursuivre 3 ans intensif en physique.
– mon boulot n’améliore le quotidien de personne..
et je ne suis qu’un tout petit maillon lointain et remplaçable d’une longue chaine de contrôles de rejets atmosphériques qui forcent les industriels à respecter les normes de rejets et de pollution..
– si je ne suis pas la au bureau demain : « elle est encore en arrêt..? » en gros ils considérerons que je suis en arrêt pour rien (je suis venue travailler avec une rhinopharyngite pour éviter ce genre de pancarte quon m’a déja collé).
Les pompes à contrôler qui sont au labo ne seront pas prise en charge à ma place de suite.. sur mon poste mon collègue a carrément pris le relais naturellement car j’ai lâche prise… donc il ne le sentira pas trop je suis devenue inutile sur mon propre poste de base surtout qu’en ce moment c’est plus calme.
Voila… Il y a tant de chose de détails que je n’aurais pas le temps de dire car ca ferait un roman. désolée pour les fautes mais j’ai écrit ce texte très vite et très spontanément.. je sature complètement et je suis dans l’impasse. je n’ai plus d’énergie et je me sens lourde, noyée je n’ai plus gout à rien. La seule chose qui me retient c’est que j’ai des projets de couple et que je dois garder ce CDI en sécurité, et mes difficultés financières rendent ce salaire indispensable pour (sur)vivre. j’ai le droit à du chômage mais je n’y ai jamais été ça me fait peur.
Voila quand je vois des gens épanouis au travail et donc dans leur quotidien je m’en sens tellement loin, et je me rend compte que moi je n’ai plus de rêves ou de centre d’intérêts. Ce boulot ma vraiment éteinte. Mais je me demande actuellement ou est le problème car beaucoup rêveraient d’avoir ma situation, du coup je m’en veux tellement, je me dis que je n’ai même pas été fichu de mettre un peu d’argent de coté en 5 ans, et maintenant j’ai qu’une envie c’est tout quitter professionnellement.. alors que j’ n’ai rien hormis des dettes. c’est surement moi le problème mais pourquoi comment je n’en ai aucune idée..
Merci à vous si vous m’avez lu.
Je précise que malgrès tout au travail même si intérieurement je me sens réellement en detresse, je garde toujours le sourire avec tout le monde et tente de ne rien laisser paraitre.. ils ne se doutent pas a quelle point j’ai du poids sur mes epaules et que je n’en peux plus. c’est donc des relation très superficielles, comme je le disais presque strictement pro… ici c’est très mal perçu de se plaindre, ca m’a trop desservis donc je ne le fais plus.
Bonjour Nala,
Je vais être assez direct mais il faut se ressaisir!
Sonja Lyubomirsku, une chercheuse en bonheur, disait très bien que le fait d’être heureux dépend de 50% de génétique, 10% des conditions de vie et il nous reste 40% de marge de manœuvre!
Ces 40%, c’est nous qui les contrôlons! Je vous conseille son livre. Une des chapitres décrit des personnes qui ont eu les pires épreuves de vie (mort, handicap, …) et qui sont malgré tout heureuses. Ces personnes contrôlent leur 40% (j’avoue, la règle 50-10-40 est un peu commerciale mais le message est là).
Faites de votre mieux pour être heureuse!
Bonjour,
Je suis tombé sur ce site un peu par hasard, mais les commentaires et réponses m’inspirent beaucoup!
Mon problème est le suivant:
J’ai travaillé plusieurs année dans la restauration, domaine dans lequel j’ai fait mes études et que j’appréciais énormément! Lorsque je me suis mise en couple, nos horaires de boulot ne correspondait pas du tout donc je me suis dirigé vers la vente alimentaire (la boulangerie plus particulièrement)
J’ai travaillé dans une boulangerie, j’adorai l’établissement, les clients et meme les produits (meme si certains etaient surgelés et donc de moindre qualité) mais mon patrons était un tyran, et beaucoup de raisons ont fait que j’ai fini en arrêt, pour burn out.
Je viens de retrouver une place chez un traiteur en boutique. Un magasin ou tout est fait artisanalement, ou j’ai tout les dimanches et les lundi en repos en meme temps que mon ami, les horaires sont plutôt cool, et j’aurai meme le droit à des vacances tres bien placée par rapport à mes projets d’été. Mais voila, je m’ennui! Ma patronne m’a demandé d’aller moins vite, les clients sont principalement des petites mamies qui aiment parler de leur petits enfants, et je ne suis pas la personne la plus sociable du monde…
Je suis partagée entre les gros avantages de cette place et le fait que je ne m’y sente pas « à ma place ».
Dois je continuer dans cette boutique et serrer les sens au vue de tout ces avantages, en sachant pertinemment que je vais m’ennuyer à longueur de temps, ou dois je encore changer de travail au risque de perdre tout ces mêmes avantages?
J’aimais tellement le rythme de la boulangerie que j’accepte assez mal toute cette douceur de travail… je suis perdue et pas tres enjouée d’aller travailler le matin…
merci d’avances pour vos réponses.
Salut Oranne !
C est marrant comme on est tous différents dans ce monde : il y a plein de gens qui adoreraient que ce soit très tranquille leur job, mais non pour toi il faut que ça ça bouge +! 😉 , donc c est très bien tu connais ce trait de ta personnalité .
Je pense qu’il te faut chercher un entre deux : le job de maintenant est trop tranquille , et l autre sûrement trop sollicitant
Mais aussi peut être devras tu si tu change de job apprendre a gérer ton stress et tes émotions , pour ne pas retomber en burn out. Peut être que tu peux déjà faire un peu un travail la dessus, comme ça quan tu changeras de job tu seras parée!
Et après , il y a les choses qui sont entre nos mains et celles qui ne le sont pas : donc ce chef tyran dont tu as parlé, c est sur que ça plomberait n importe qui. C est un grand facteur de satisfaction au travail , le comportement du chef envers ses subalternes .
Je pense que tu peux gentiment commencer a chercher autre chose: par exemple tu regardes les annonces , sans être trop pressée. Ça te parle ?
Tu peux aussi visualiser la situation professionnelle que tu voudrais. Faire des exercices de visualisation aide beaucoup a faire venir les choses a nous !!
Bye bonne soirée !
Mathilde
Bonjour Oranne,
Il y a une solution à l’ennui au travail: varier. J’avais abordé le sujet dans un de mes articles. Maintenant, comment varier quand on travaille en boutique chez un traiteur?
À vous de trouver la solution.
Exercez votre mémoire en essayant de retenir le prénom des petits-enfants de vos clientes par exemple, et accueillez-les la prochaine fois avec un « Et comment va votre petit-fils Daniel? ». C’est un exemple peut-être idiot mais il s’agit une simple ludification de votre boulot. Essayez quelque chose de similaire.
Décorez les lieux d’une manière différente tous les mois. Améliorez vos ventes (Cialdini a beaucoup écrit sur l’art de la manipulation en vente, essayez d’appliquer ses concepts, cela pourrait être assez marrant et voyez le résultat sur les ventes). Bref, ne restez pas en mode « je m’ennuie ».
On peut s’ennuyer dans tous les jobs et s’éclater dans tous les jobs également. C’est une simple question de vision de choses.
Si maintenant, vous êtes certaine de ne jamais vous épanouir dans ce métier, alors changez et cherchez petit à petit quelque chose d’autre comme le dit si bien Mathilde.
Bonne chance. Tenez-moi au courant de votre situation par la suite.
Merci pour vos réponses.
Depuis mon message, j’ai réfléchi à pas mal de choses, dont le fait qu’il faut que je fasse un gros travail sur moi meme. En soit, mon job est vraiment bien, mais mon état d’esprit ne doit pas être à la hauteur en ce moment…
J’ai décidé tout d’abord de prendre l’air, de m’occuper de moi et de mes envies. Alors je suis allé voir ma famille, j’ai fait les magasins, j’ai acheté du chocolat… et vous savez quoi? Je suis arrivé à mon travail le lendemain toute légère et apaisée! Et j’ai réussi à voir les choses du bon côté (enfin, un peu plus que les jours precedent…)
Je vais essayer de m’impliquer un peu plus avec les clients, comme vous me l’avez conseiller (comme le prénom des petits enfants qui n’est pas un mauvais exemple!)
Voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, voir la vie en rose plutôt qu’en gris… la pensée positive m’aidera peut être un certain temps!
Merci, j’espère réussir à aimer ce travail, en tout cas, j’en ai vraiment envie!
Bonjour
Je suis chargée clientèle dans une banque et je n’aime plus ce que je fais . Fatiguée des plaintes, des mauvais rapport entre Collegue , et de l’insatisfaction des responsables bref ! Une pression énorme et jamais de reconnaissance de la hiérarchie
Je fais ce travail vraiment par dépit faute de moyens , sinon je suis passionnée par la petite enfance, mais après toute ces années de travail difficile, je n’ai plus du tout envie de faire quoi que ce soit , je suis vraiment dégoûtée du monde du travail .
Bonjour Karine,
Je vous comprends très bien. L’univers de la banque n’est pas simple. Pensez peut-être à prendre un temps partiel et essayez de vous diriger vers votre passion 1 jour sur 5. Ou amenez-la à votre travail. Par exemple, l’autre jour, j’étais dans une agence bancaire et pour la première fois, j’y ai vu une table pour enfants et des jeux.
Bonjour Karine,
Je vous comprends très bien. L’univers de la banque n’est pas simple. Pensez peut-être à prendre un temps partiel et essayez de vous diriger vers votre passion 1 jour sur 5. Ou amenez-la à votre travail. Par exemple, l’autre jour, j’étais dans une agence bancaire et pour la première fois, j’y ai vu une table pour enfants et des jeux.
Merci Simon
Maintenant que vous le dites , je me soiviens qu’à chaque fois qu’un client entre dans l’agence avec son enfant , je retrouve le morale , même s’il est vrai que meme dégoûter je garde quand même le sourir …
J’ai accepter ce métier par amour de la relation avec le monde , étant moi même très commercial , mais la sa commence à me minée surtout quand on me reproche d’être trop tendre avec les clients…
Je ne suis plus du tout épanouie
Mais je pense qu’on n’a pas besoin de stresse pour atteindre ses objectifs
C’est déplorable qu’il faille faire subir de tels traitements aux salariés , pour Moi cest franchement pas nécessaire … mais bon !
Salut
Bonjour,
Je suis jeune diplômée, orthophoniste, mais je ne m’épanouie pas dans mon travail, je m’ennuie souvent, pourtant tout semble parfait. Mes collègues sont sympatiques, j’aide des patients, je me rend utile, mais voilà le problème c’est que je me rends utile aux AUTRES et non à moi. C’est peut-être égoïste, mais je ne trouve pas de gratification à faire ce que je fais, je donne beaucoup mais je ne reçois pas grand chose…
Et puis dans l’avenir j’aimerai devenir équithérapeute, le chemin est encore long avant de pouvoir me payer la formation, je me sens vraiment impatiente, chaque jour je me dis « un de plus vers mon projet » mais c’est si long… Je ne sais pas comment je vais tenir moralement jusque là.
Bonjour Camille,
Quand je lis votre message, je pense directement à deux articles que j’ai écrit « Sens et plaisir: où se situe votre boulot? » et « À l’aide, je m’ennuie au travail! ».
Le premier vous expliquera que vous avez un travail qui a du sens mais vous n’y trouvez aucun plaisir (souvent à cause d’un chemin de carrière en tête). Je conseille souvent la fish philosiphe pour retrouver du plaisir au travail mais aussi de revoir votre carrière si vous n’arrivez pas à vous amuser avec votre job actuel.
Le deuxième article vous explique comment ajouter de la variété dans votre boulot pour ne plus vous ennuyer.
Bonne chance!
Bonjour Simon ,
Je découvre votre site qui tombe à point nommé car je suis moi même dans l’impasse niveau boulot et carrière.
J’ai bientôt 40 ans et j’ai fait bcp de jobs différents (banque, assistante commerciale ou administrative, recouvrement, vendeuse de vins…)
Et aujourd’hui je suis à mon compte, ayant acheté une boulangerie il y a 3 ans, sans rien connaître à ce domaine.
Je reconnais tous les points positifs que cela m’a apporté, et le bien que je fais aux gens en leur vendant du bon pain.
Je reconnais notre valeur aussi car nous avons bien développe l’activité et avons un bon retour client.
En revanche, je m’ennuie à mourir maintenant. Je n’ai plus du tout envie d’y aller. J’attends la fin de journée avec impatience, je n’ai plus envie de blaguer avec les clients…
je rêve d’être ailleurs, c’est trop contraignant et super routinier mine de rien.
Je sais que je ne vais plus y rester longtemps, en revanche je ne sais pas vraiment quoi faire après.
J’ai déjà fait tant de choses, sans jamais trouver satisfaction , en me lassant tjrs assez vite ou en trouvant le job ennuyeux, pas assez challengeant, ou avec trop peu de responsabilités, ou mal payé..
en gros ma vie professionnelle n’est pas épanouissante du tout, et je crains de partie encore dans une voie qui n’est pas la mienne.
Comment trouver ce qui peut faire sens pour moi? Je suis tiraillée, indécise, peureuse de faire le mauvais choix …à
Merci d’avance de m’avoir lue.
Bonjour Laeti,
La routine est quasiment dans tous les jobs. Il y a toujours des tâches qu’il faut réaliser tous les jours. Il n’y a pas vraiment de solution miracle même si je conseille de varier le plus souvent selon le principe des lasagnes de Tal Ben Shahar.
J’avais lu il y a quelques mois l’exemple d’une personne qui avait essayé 52 boulots en 1 an car elle ne trouvait pas ce qu’elle aimait faire. Je n’ai pas retrouvé la référence par contre il y a cet article qui relate le même genre d’information. Un job, c’est comme un pantalon, il faut parfois en essayer plus d’un pour trouver le bon, non? N’ayez pas peur, foncez. Je suis certain que tous les boulots ci-dessus vous ont apporté quelque chose en plus dans votre vie et c’est ce point-là que vous devez garder en tête.
Bonne chance!
bonjours , voila j’ai 30 ans j’ai essayé pas mal de petit job dans ma vie mais rien en rapport avec se que j’aime car je n’ai maleureusement pas de diplome , juste quelque formation faite dans mon travail actuelle qui et dans la fonction publique employé pour une commune je n’aime pas se travail et il n’y a aucune ambiance tout le monde et en guerre et personne se parlent je me sens mal je n’ai plus envie de me levé le matin et j’ai hate d’arrivé le soir pour rentrer a la maison ,
je fait se job car on me l’a proposé et etant sans rien j’ai foncé pour gagner ma croute c’est un cdi on et titulaire et j’ai besoin d’argent pour nourir ma famille j’ai 2 enfants mais cela ne me plait absolument pas sa me rend malade et je suis au bord de faire une depression.
Bonjour,
J’imagine que votre situation n’est pas facile. Elle me fait penser à la situation du département de Mary Jane dans le livre sur la Fish philosophy, ou même la poissonnerie directement. Vous faites partie des personnes qui n’ont pas choisi leur travail car elles ont besoin d’argent pour vivre. Mais comme cette philosophie l’indique: vous n’avez pas choisi votre job mais vous pouvez choisir comment l’exercer. Je vous conseille vraiment d’essayer d’appliquer quelques semaines cette philosophie au travail. Parlez-en à deux ou trois collègues que vous appréciez plus. Vous verrez, les choses changeront autour de vous.
Si ça ne fonctionne pas, ne vous rendez pas malade ou au bord de la dépression, revenez ici, nous en reparlerons et trouverons une autre solution pour améliorer votre quotidien au travail.
Bonne chance avec cette première tentative
Bon voilà, je vais surement paraître scandaleux vis-à-vis des autres car je suis loin d’être à plaindre mais c’est aussi ça qui me ronge. Après tout, tout français est loin d’être à plaindre vis-à-vis d’un somalien qui crève de faim. Perso, je suis loin d’être à plaindre car je suis un IT freelance qui gagne environ 14000€ brut donc net 7000€ par mois! Tout le monde doit dire que je suis au anges mais c’est faux. Je hais mon boulot, je le fais que parce que je gagne bien. Mon boulot n’est pas difficile mais je m’ennuie terriblement. J’essaie de m’y échapper mais c’est impossible, je peux pas aller ailleurs car si je n’aime pas le nouveau boulot, je serai trop dégouté de gagner moins. Le truc c qu’il n’existe pas un boulot où je gagnerais plus sauf si je me remets aux études pendant des années et des années sans rénumération et du coup, en moyenne, même si je deviens chirurgien je suis perdant car 9 années d’études non rénuméré ou très peu. Donc voilà, j’ai essayé d’investir pour pouvoir vivre de rente mais le chemin est très long. Ca fait 10 ans que je « souffre », je gagne bien ma vie mais je ne l’aime pas. Les collegues au bureau, ca va mais apres 4 ans au meme bureau, meme chose meme positions, meme conversation, il n’y a plus grand chose à se dire. Ils sont pas méchant mais ca me rend fou de savoir que dans 10 ans, j’aurais encore les memes conversations avec eux.
Mon boulot est clairement pas utile, le client paie pour des solutions vachement trop cher, en faite, des que j’automatise un process d’entreprise, ca permet au client de virer son personnel administratif. C’est pas très stimulant comme boulot. J’ai fait informatique car je n’étais bon qu’en Math en sortant de l’école et je savais qu’etre prof de math ne m’interesserait pas. J’aime pas à ce point là les math. Informatique, c’était sans plus mais venant d’une famille « pauvre » (tout est relatif), je savais que la place de l’argent est très importante dans une famille. Je suis un peu bloqué, je n’ai pas d’objectif de vie, meme si un jour jai assez de rente pour assumer mon train de vie (probablement dans 5 ans), je vois pas du tout ce qui m’attire. Je hais l’autorité, je hais les boulots dans un bureau, je suis doué pour apprendre des problèmes complexes informatiques mais j’aime pas ca. Je rêve de vivre au soleil mais encore une fois, je vais peut etre m’y habituer et ne pas aimer, en plus avec les enfants, ca serait se tirer une balle dans le pied d’aller dans un pays ou je connais personne, plus de famille pour garder les enfants, j’ai ici mes meilleurs amis. je ne gagnerai jamais plus qu’ici, en faite, c’est comme si j’avais des menottes en or.
OK je gagne bien mais tous les jours je me reveille en me disant : encore qq années et je pourrai partir. Mais partir pour aller où??
Je suis constamment en train d’hésiter d’augmenter mon train de vie et de me louer une belle villa, belle voiture, moto, bateau etc tout en faisant un boulot qui me plait pas. Ou investir pour vivre un jour de mes rentes mais est-ce que je vais aimer faire ca? Que vais-je faire une fois que c’est possible? Zoner dans la rue comme un clochard! écrire un bouquin? et après?
Bonjour Tim,
J’ai vécu ce que vous me racontez. Bien gagner sa vie, s’ennuyer, avoir un travail qui n’a pas de sens dans l’IT, penser à changer et ne pas quitter pour garder un bon salaire, les clients qui paient trop pour une solution idiote, voir des gens qui perdent leur travail à cause de l’automatisation, …
Votre situation, qui était ma situation, peut choquer beaucoup de personnes mais elle montre en fait que l’argent ne fait pas le bonheur (et surtout au travail). Plus vous gagnez, plus vous en voudrez et cela ne vous rendra pas plus heureux. C’est ce qu’on appelle le manège hédonique. Le documentaire Happy en parle merveilleusement bien.
Quand vous aurez compris que le salaire n’a aucune importance dans ce qui vous rend heureux, vous aurez fait une étape supplémentaire dans votre processus de guérison.
Puis, un jour, vous déciderez de quitter ce job qui ne vous rend pas heureux pour un job qui vous plaît, pour une situation qui vous plaît. Le métier sera peut-être encore dans l’IT mais dans un secteur différent qui vous passionne ou donne du sens à votre vie. Dans mon cas, j’ai quitté le domaine bancaire pour la gestion du réseau électrique (au niveau des énergies renouvelables). Mon salaire a été divisé sans rentrer dans les chiffres mais mon bonheur a été décuplé.
Cela prendra peut-être un ou deux ans pour vous comme cela a été le cas pour moi. Ou alors plus de 35 ans comme mon collègue qui a quitté son poste de manager de plus de 100 personnes dans un département IT alors qu’il a 60 ans pour redevenir un développeur parce qu’il adore ça et s’en fiche de gagner moins.
Bonne chance. Essayez de regarder Happy, cela vous donnera des idées.
Merci pour ta réponse, (toi aussi Maya),
En faite, c’est assez con mais, par exemple, aujourd’hui ma cliente principale et son assistante (c’est pas son vrai poste mais soit) ne sont pas là et j’ai l’impression que le monde est beau et que le boulot n’est pas si mal que ca. C’est dingue comment 2 personnes peuvent influer notre humeur, elles sont juste devant moi et papote toute la journée, tout en donnant des ordres de temps à autre. Le truc bien chiant qui te fait sortir petit. Bref, ca me fait trop chier de me dire que c’est eux qui me faire le sacrifice de perdre autant d’argent si je pars. En plus si par chance, je trouve un boulot de rêve, il est loin d’être impossible que la même situation se reproduit (= être en face de 2 femmes qui donne envie de foutre une baffe).
Je vais regarder le reportage, merci, mais des fois je pense que simplement les personnes avec qui on travaille font toute la différence. Dans le fond, le problème de la lasagne comme cité plus haut n’est pas tout à fait faux : peu importe ce que tu fais, si tu le fais tous les jours, tu en as juste marre.
Pour remettre dans le contexte, j’ai 33 ans et une fille en bas age. J’ai trop du mal à trouver ce qui me plairait dans ma vie. J’aime des choses comme j’aimerai écrire un livre et faire un film mais je sais que ce n’est que temporaire. J’ai l’impression que (comme je l’ai été au boulot) je serai bloqué par une personne dans quoi que je fasse et j’arriverai pas à me battre pour le convaincre ce que je vaux.
Je suis pourtant qqun qui a une belle réussite, je possède 5 apparts et un garage quasi tous payé qui bientôt me rapportera assez pour vivre sans travailler mais je ne suis pas un battant qui arrive à graver des échelons dans une entreprise. Je suis constamment bloqué par les gens. Je n’essaie surement pas assez.
Voilà, ce qui me fait peur de quitter mon boulot, c’est de ne pas être pris au sérieux dans un autre boulot.
Imaginez-moi me présenter devant une salle de production :
– je voudrais être le réalisateur d’un film.
– vous avez de l’expérience ?
– Non
– vous avez étudiez quoi ?
– Informatique
– OK, aucune expérience artistique si je comprend bien.
Bref, bien sur, qui tente rien n’a rien. Je fais des choses mais ce n’est pas facile de quitter un boulot si bien payé. Trop peur de le regretter. D’un jour me lever un jour dans 10 ans le matin et prendre mon fichier excell et me dire : si j’avais continué à bosser, j’aurai autant d’argent. C’est bête de le dire mais voir mes amis et famille « monter » et moi rester petit m’ennuyerait.
Car ce n’est pas comme si je déteste à fond mon boulot, je le trouve pas terrible mais j’ai encore de chouette pause midi et café avec collegue. Le reste ne m’intéresse peu. Quelques analyses conceptionneles sont sympas à faire mais c’est de l’ordre de 7 jours sur 365.
Bonjour Tim,
Je suis aussi passée par là.
Un titre en or, un poste à responsabilité, en environnement de luxe (nb: 1 chaise banale dans notre lobby coûtait l’équivalent d’un salaire =o), un salaire dément. Mais je m’ennuyais à mourir.
Moi aussi j’ai demandé conseil à Simon et comme avec tous, il a su me dire les mots justes pour me faire lever de mon trône dorée.
Cela fait maintenant 1 an que j’ai quitté ce fameux poste pour beaucoup moins en salaire mais tellement plus en tout.
D’ailleurs mon poste actuel: Office Happiness Manager.
Tout est dit.
Merci pour ta réponse, c’est vrai, travailler dans un environnement luxueux est stimulant les premiers mois mais pas à long terme surtout si cet ammeublement ne fait que vous rappeler des réunions aux discussions longues sans aucun sens.
Je viens de regarder le reportage Happy comme Simon me l’a recommandé.
J’avoue n’être pas tout à fait convaincu. J’avais déjà entendu cette théorie qu’aider les autres, passer du temps avec sa famille et proche et travailler sur soi sont les clés du bonheur.
Les points que je ne suis pas d’accord:
Premier point : le status sociale n’aiderait que 10% à atteindre le bonheur, pas si sur. Je ne dirais pas qu’il est super important comme 60% mais je le vois clairement dans ma famille que ceux qui n’ont pas terminé leur études ou ceux qui ont des revenus modeste, ont une frustration et cela est du aux jugements des autres.
Par exemple, je ne suis pas sur que l’indien qui conduit son chariot dans le reportage serait si heureux s’il conduisait ce même chariot dans un endroit où il ne serait pas considéré et dénigrer par le reste de la population même avec sa famille. Je pense que son entourage joue beaucoup, ses voisins ont certainement la même situation financière, d’où aucune jalousie entre voisin. Je pense que l’humain est capitaliste, dans l’histoire, on a vu que le système communiste ne fonctionne pas. Récemment, j’ai été à cuba et j’ai remarqué qu’au sein d’un système communiste basé sur l’entraite, une forme de capitalisme est né dans le marché noir.
10% c’est trop peu, le monde ne serait pas celui d’aujourd’hui si c’était le cas. D’autres peuples se rebelleront.
2e point:
Tjs dans le reportage, pour ce qui concerne l’américain qui est tout heureux sur son bateau, je suis conscient qu’il doit être vraiment heureux car ses journées sont différentes mais à mes yeux, c’est juste un gars trop simplet pour m’identifier. J’aime la nature mais je m’ennuierais au bout de 3 semaines. Je me suis ennuyé après 6 jours à un trek en moto dans le désert et les plus beau paysage maroccain. Ca me fait même rire que cet américain s’émerveille tous les jours en regardant des oiseaux lol. Tant mieux pour lui mais ca me va pas du tout.
3e point: je suis treè proche de ma famille, je les vois tous 3 fois par semaine et je passe bcp de temps avec mes amis, meme avec une femme et un enfant en bas age. Cela me fait du bien mais même cela, n’est pas assez. Passez ses journées à se divertir ne suffissent pas pour se lever le matin, il faut un objectif. Avec ma famille, vu les différences financieres, nous avons d’autres préoccupations et ca se ressent. J’ai l’impression de passer meme trop de temps avec eux, la preuve, mes meilleurs années de ma vie était à l’étranger, peut etre car j’avais enfin du temps pour moi même
4e point:
Concernant le banquier qui a tout plaqué pour aller en Inde aider des pauvres gens, c’est très noble de sa part mais je me demande s’il essaie pas de se prouver qqchose: se dire que c’est un homme bien.
Je suis peut être une crapule de dire ca mais j’ai fait des dons pourtant important de plusieurs milliers d’euros à des associations, ce n’a pas forcément créé un bonheur intense. La preuve apres 2 ans j’ai abandonné. Aussi, je trouve qu’en Belgique (c’est là que je vis), personne n’a vraiment besoin d’aide. Il y a les aides sociales, personne ne crève de faim. J’aime aider ma famille et proches mais ce n’a jamais été des aides sur le long terme. Ils n’en ont pas besoin.
Je pense que si ca marcherait, que le bonheur est vraiment aider les autres : A la place d’aller en Inde et faire le major d’homme à des personnes mourantes, je resterai en Belgique en continuant mon job que je hais et je donnerais la moitié de mon salaire à des associations en Inde. Malheureusement, je pense pas que ca me rendra pas plus heureux même si je serais plus noble de le faire.
Bonjour Tim,
Merci pour ces commentaires. Le documentaire est un premier pas vers l’une des sciences qui me tient à coeur: la psychologie positive. Elle est armée de nombreux scientifiques, sociologues et est enseignée dans de nombreuses universités. Quelques livres de ma bibliothér’happy traitent ce sujet: l’apprentissage du bonheur, l’apprentissage de l’imperfection, comment être heureux et le rester, vivre: la psychologie du bonheur ainsi que tremblez mais osez.
Je vais essayer de répondre à tous les points en y plaçant des liens d’articles sur le sujet.
1. Le status social
La psychologie positive a démontré que les personnes qui avaient pour but des valeurs intrinsèques comme le status social, l’argent ou l’image, étaient en général plus malheureuse que les autres.
L’une des principales raisons est justement la comparaison. En basant sa vie sur son status social, on a tendance à comparer avec l’autre. Je présente une des célèbres expériences dans l’article « Ne pensez plus à comparer ».
Puis, si on regarde les personnes qui ont status social très élevé dans la société, on remarque que peu d’entre eux sont vraiment heureux. Je ne pense pas que le président des États-Unis soit super heureux. Le nombre de stars qui finissent par se droguer ou qui deviennent alcooliques est assez impressionnant également.
Bref, pensez qu’on est plus heureux parce qu’on est en haut de la société n’est pas une réalité. Et le monde d’aujourd’hui est probablement malheureux car beaucoup de personnes n’ont pas encore compris cela.
2. L’Américain qui aime la nature
Comme la comparaison, juger une personne sur la première impression est une chose qu’il faut éviter un maximum. Cet Américain est peut-être hyper intelligent. Nous ne le savons pas. Lillian Glass indiquait dans son livre que s’entourer de personnes qui ne jugent pas, permettait d’être plus heureux dans sa vie.
3. La famille et les amis
Ils ne font pas tout mais comme le documentaire happy le dit, toutes les personnes heureuses ont des relations très fortes avec les autres (amis ou famille). Maintenant, il faut savoir avoir du temps pour soi également. Mais la vie sans relation, personnellement, je n’y crois pas.
4. Aider les autres
Donner de l’argent n’a jamais rendu heureux. Voir directement l’impact de son argent sur la personne qui a reçu cette aide financière rend certainement heureux. Les personnes mourantes me font penser à la théorie du lit de mort et surtout à Gary Vaynerchuck (vidéo ici).
Aider les autres est une source exceptionnelle de bonheur. Le fait que Maya dise que mes conseils l’ont aidée à être plus heureuse: que du bonheur.
Il y a pas mal de lectures sur le bonheur et ce blog couvre le travail en particulier. Maintenant, on a tous notre définition du bonheur et ces aides ne sont pas nécessairement applicables à tous. J’espère juste que l’une d’entre elles vous aidera.
Bonne chance!
Bonjour Simon,
Je relis notre conversion, je tenais à te remercier pour les reportages envoyés. Aussi je m’excuse d’avoir été aussi ingrats à ton égard. Tes reportages sont intéressant, j’ai manifesté sur ce que je ne suis pas d’accord et j’ai oublié de parlé sur ce que je suis d’accord: je suis convaincu que le relation humaine sont celle qui mène au bonheur. Après tout, nos meilleurs moments sont toujours ceux accompagnés d’autres personnes.
Il existe aussi d’autre moment de pure joie comme la foi où on a finalement obtenu son diplôme ou quand j’ai réalisé que je serai enfin rentier. Pour moi, il faut savoir combiner les 2. Ce n’est pas les bons collegues du travail ou la chouette famille qui te donne l’envie de te réveiller tôt de bon matin. Ils sont certes agréables (bon ça dépend) mais perso, je trouve qu’on a besoin d’objectif.
Aussi pour en revenir au status social, personnelement, le faite d’être un modèle de réussite pour mon entourage m’a fait grandir une confiance en moi que je n’aurais certainement pas si j’étais éboueur par exemple. Je pense qu’il est très très difficile d’aller CONTRE la société. Si vous voulez tester cela, essayer d’organiser Noël le 12 décembre par exemple ou un nouvel an le 6 janvier. Vous verrez que ce n’est quasi pas possible
Je viens de commander le livre Fish mais je ne suis pas convaincu qu’il m’apportera une solution. Je pense que si on n’aime pas son boulot, ce n’est pas qu’une question de perception. Faire qqchose de rébarbatif, c’est tout simplement chiant, ce n’est pas la perception qui changera la donne.
Merci en tout cas pour l’attention que tu portes à ce sujet et je t’encourage à continuer Simon.
Bonjour Tim,
Mes réponses étaient surtout pour prouver que je n’écris pas des conseils personnels mais je retransmets des informations à caractère scientifique avec quelques touches personnelles.
Toute tâche peut être rébarbative. C’est comme ranger sa chambre quand on est plus jeune. Maintenant, si on applique la fish philosophie:
– on peut choisir de la ranger sans bouder mais avec une attitude positive (on met de la musique par exemple)
– on peut être présent: ne pas faire de l’automatisme mais en profiter pour retrouver ce qu’on a perdu ou oublié comme des souvenirs
– on peut rendre super la journée des autres: ranger sa chambre sans que sa mère le demande
– il y a même des personnes qui ont pensé à en faire un jeu
Bon amusement!
Oups,
Tim = Jonathan !
J’utilise des pseudos pour ne pas apparaitre dans les recherches google.
Bjr je suis dans un centre de jour pour personne handicapée et je n’aime plus cet endroit je m’en lasse ma patronne me stresse souvent avec les critiques qu’elle me fait sur mon comportement j’ai un mauvais comportement comment l’améliorer je n’en peut plus je suis à bout de nerf à cause de sa je penses sans arrêt au suicide merçi de me répondre Julie D
Bonjour Julie,
Votre commentaire me touche très fort car cette année mon parrain s’est suicidé principalement à cause de son travail. J’aurais aimé lui dire que ce n’est après tout qu’un travail et qu’il y en a d’autres. Quand on est enfermé dans un malaise journalier, on en oublie parfois que ce malaise n’est pas une obligation dans la vie. Vous avez la possibilité de travailler dans d’autres centres qui cherchent des personnes expérimentées comme vous. Et si vous ne plaisez pas à votre chef, il y aura un autre chef qui vous appréciera quelque part ailleurs pour ce que vous êtes. Vous avez aussi la possibilité de choisir un autre travail. Il ne tient qu’à vous d’être heureuse. Je vous conseille vraiment la lecture de «comment être heureux et le rester». Même si vous n’êtes pas fan de lecture, essayez. J’aurais voulu donner ce livre à mon parrain si j’avais eu le moindre soupçon de son malaise.
Contactez-moi après la lecture de ce livre si vous n’avez pas retrouvé une étincelle.
Désolé pour ma réponse tardive mais je voulais trouver les mots justes.
Simon
Bonjour,
Ce sujet est assez vieux, je ne sais pas si je recevrai une réponse mais tant pis, au moins j’aurai posé mes soucis en noir sur blanc et parfois c’est un bon début de thérapie !
J’ai 35 ans, j’ai passé environ 10 ans dans ma première entreprise en changeant de poste 2 fois (avec montée en compétence et en salaire). J’ai bien aimé mes 3 postes, c’était dans la logistique automobile donc stress quotidien mais je gérais bien. Enfin ce que j’appréciais surtout, c’était mon réseau interne. L’ambiance était bonne, mes compétences étaient reconnues, je connaissais tous mes interlocuteurs, les leviers dont j’avais besoin, etc.
Puis je suis partie en congé maternité, durant lequel un plan social a eu lieu. Je suis revenue, 30% du personnel avait été renvoyé, mon service n’existait plus. Sur le papier, j’avais toujours le même poste, la même paie, mais en réel il n’y avait plus de travail. Je suis passée de 100 à quasi 0 en terme d’activité, et je l’ai très mal vécu. Quoique… c’est ambivalent, car en même temps, j’ai secrètement apprécié ce changement de rythme. C’était agréable de travailler plus « tranquillement ». Mais sur la fin, j’arrivais à 8h et à 10h j’avais fait ma journée.
Une ancienne collègue et amie, qui était partie juste après le plan social dans une autre boite, m’a parlé d’un poste similaire à celui que j’avais avant mon congé, et après avoir longtemps hésité, j’ai sauté le pas il y a 10 mois et suis arrivée dans mon entreprise actuelle.
En résumé, je ne vais pas bien du tout. Je me sens stressée, épuisée, j’ai pris du poids, j’ai des soucis de santé, tout ça depuis que je suis arrivée ici.
Je suis repassée de 0 à 100 en rythme et j’ai beaucoup de mal à m’y faire. Et pourtant on me dit que c’est une entreprise au rythme assez plan plan, du coup je me remets beaucoup en question : pourquoi moi je me sens débordée ? Est-ce parce que je ne suis pas à la hauteur par rapport à mes collègues ? Est-ce que je suis nulle ?
L’ambance n’est ni bonne ni mauvaise, disons qu’à part avec mon amie je n’ai noué aucune relation « amicale », or moi j’ai besoin de ça pour me sentir bien au travail, entre autres. Sentir qu’on en « bave » mais tous ensemble, pour avancer dans le même but. Alors qu’ici ça cherche surtout à se protéger genre « c’est pas moi c’est lui » et je trouve ça toxique.
Puis d’une manière générale, je me rends compte que je n’aime plus ce que je fais, je ne trouve plus aucun sens à mon travail. Je suis pilote projets produits en logistique, en gros je suis membre représentant la logistique dans les équipes projet.
Et tout ceci m’ennuie profondément… je n’ai pas le temps de souffler, mais en même temps je trouve mes tâches rébarbatives.
En fait, je suis perdue. Je sais juste une chose, c’est que je voudrais arrêter de travailler dans l’industrie. J’ai de plus en plus de mal à travailler pour un patron tout puissant, dans le seul but d’augmenter les bénéfices des actionnaires sans jamais que l’ouvrier retire quelque chose d’un travail où il faut être toujours plus rapide, plus efficace, plus pointu.
Le problème c’est que j’ai bien augenté mon salaire en changeant d’entreprise, et je suis passée cadre, et maintenant je me sens prise au piège. Nous avons acheté une maison il y a quelques mois en se basant, normal, sur mon nouveau salaire.
Je ne sais plus quoi faire. J’ai l’impression que je vais mettre en danger mon monde, ma famille, ma vie perso, si je tente de changer de voie.
Mais actuellement, j’arrive le matin en ne pensant qu’à une chose : l’heure de repartir et de retrouver mon conjoint et mon petit garçon. Seul le perso me motive. Et avec la nouvelle maison, j’ai l’impression encore plus de perdre mon temps au travail, ej voudrais être chez moi pour faire des travaux, des aménagements, tout ce qu’on souhaite faire mais qu’on ne peut entreprendre que les week-ends… En gros la semaine, j’attends entre 2 week-ends…
Voilà, j’ai beaucoup écrit mais ça fait un peu de bien.
Je n’attends pas forcément de réponse, si j’en ai une tant mieux 🙂
Bonne journée
Bonjour Scoup,
Je te comprend parfaitement. J’ai un peu vécu ce que tu as vécu. J’ai 34 ans et une fille d’un an. En freelance dans l’informatique, j’ai fait toute sorte de mission : certaines étaient très dures et intense puis une tres loooongue calme dont j’en avais marre. Puis une intense pendant 1 an et me revoilà en train de travailler sur une mission chez mon client super caaaaalme (=secteur publique).
J’ai aussi vécu le changement que tu décris : être parent. De bon vivant propulsé à être parent. Je l’ai super bien vécu mais j’avoue que ce changement change complètement ma manière de penser.
Je pense qu’en faisant le crédit pour ta maison, ca t’a aussi rajouté de la pression. Pour ce crédit, je pense que tu vas t’y habituer. Discutes-en avec ton mari et regarde s’il existe une possibilité d’assumer le crédit si un jour, tu déciderais de quitter ton boulot pour un boulot bien moins rénuméré. Même si tu ne vas probablement pas le faire, la discussion te fera du bien. Juste pour relacher la pression.
Je peux très bien comprendre que tu sens débordée, faut dire avec un enfant, on a bcp moins le temps de souffler. Tu verras, le rythme prendra du temps mais ça ira. Je suis aussi d’accord pour l’ambiance au travail, j’y accorde aussi une très grande importance.
Je comprend tout à fait ce que tu veux dire par ambiance ni bonne ni mauvaise.
Malheureusement, je ne suis pas Simon et je viens sur ce forum que pour me plaindre lol et je ne peux que compatir. Mais je voulais juste donner mon avis : l’achat de la maison + le nouveau né même si c’est merveilleux, ca rajoute une pression incroyable !
Comme solution, de mon coté, j’ai décidé de passer en 4/5e et je passe une journée de ma semaine à travailler sur ma passion : écrire un livre. Le reste de la semaine, je continue mon boulot que je n’aime/déteste pas et j’essaie de trouver des minutes par ci par là pour continuer ma passion. Un jour, j’espère, je ferai une formation en tant que scénariste et je vivrai de ma passion mais comme toi, pour l’instant, j’ai des responsabilités et je veux pas que ma femme et ma fille ait un impact sur leur qualité de vie à cause de mes choix de changement de vie dont je ne suis pas certain à 100%.
Mais en tout cas, le simple faite de passer en 4/5e où je peux travailler sur ma passion, me rend beaucoup plus heureux.
Ca m’a pris des années de trouver ma passion !
Bonjour Scoup,
Désolé pour le retard de ma réponse. Elle peut pourtant être très courte: je pense que vous devez changer de boulot. Vous n’aimez pas du tout votre nouveau boulot, vous n’avez aucune amitié, vous êtes mal dans votre peau et vous avez un petit garçon qui vous attend à la maison. La seule chose qui vous retient, c’est ce stupide salaire. Est-ce que vous ne pourriez pas avoir la même chose ailleurs? Et même si vous gagniez un peu moins, je ne pense pas que le remboursement de votre emprûnt soit si impacté par cela, si?
La solution de Tim n’est pas si mal: un temps partiel. Vu votre situation, il est peut-être mieux d’opter pour un autre job. Mais comme il le dit, il lui reste 1 jour pour faire ce qu’il lui plait.
J’avais envie de vous répondre avec ma dernière vidéo: comment donner du sens à son travail?
https://youtu.be/oR0PNUzssUA
Elle vous donnera peut-être ce coup de boost que vous cherchiez ici.
Bonne chance à vous!
Merci à vous pour vos réponses, cela fait du bien ! Oui nous avons déjà discuté d’un temps « partiel » avec mon conjoint, il est prêt à me soutenir et financièrement ça pourrait passer. Ca me permettrait de passer plus de temps avec mon fils, ce qui est ma motivation de vie principale. Il rentre à l’école en septembre et pouvoir m’occuper de lui le mercredi serait un vrai bonheur. Maintenant avec moins d’1 an d’ancienneté dans ma nouvelle boite, j’hésite à demander…
Et finalement je ne suis pas sûre, comme Simon le dit, que ce serait la bonne solution pour moi. Car les 4 autres jours, je devrais quand même venir faire un boulot qui ne me plait plus du tout…
Depuis mon premier message, j’ai pris le taureau par les cornes. Je suis en train de contacter des centres de bilan de compétence, et je vais tenter de monter un dossier de financement. Je me bouge, c’est déjà ça 🙂
Je pense que le bilan est exactement ce qu’il me faut maintenant. Simplement changer d’entreprise ne m’aidera pas à aller mieux, je pense qu’il faut changer d’orientation. Ou alors le bilan me confortera dans la voie dans laquelle je suis actuellement. On verra bien.
Merci encore pour vos réponses. Simon, je vais prendre le temps ce week-end de regarder votre vidéo.
Bonne journée