
Je serai heureux quand [à vous de compléter] … Je serais heureux si [à vous de compléter] …
On veut tous une plus belle voiture que le voisin, un énorme diamant sur la bague de fiançaille, une superbe maison avec une piscine, avoir le meilleur salaire,…
Notre société est une société de consommation, du toujours plus, qui nous pousse à acheter, à accumuler de l’argent pour le dépenser au plus vite et augmente nos besoins d’estime au point de ne plus laisser la place au besoin d’accomplissement de soi.
Avec l’argent on peut s’acheter énormément de choses mais on ne peut pas s’acheter le temps, le bonheur ou encore la joie de vivre. C’est ce qu’explique Pierre Rabhi dans son livre Vers la sobriété heureuse, un manifeste de la simplicité volontaire, un retour aux sources, à la nature.
La sobriété est un facteur de bonheur.
Est-ce que la satisfaction de nos besoins d’estime, de tout ce superflu nous rend-elle heureux? Par la sobriété heureuse, Pierre Rabhi nous fait découvrir la simplicité volontaire, nous réexplique la valeur du temps et remet en cause le système.
La sobriété heureuse peut être appliquée à notre travail en laissant passer le bonheur avant l’argent.
- Est-ce nécessaire de courir après cette promotion ou ce bonus et de travailler comme un dingue? Est-ce que ces euros supplémentaires vont vous rendre plus heureux?
- N’est-il pas temps de passer plus de temps avec les gens qui vous sont chers? Le bonheur se partage, prenez le temps, pensez à un mi-temps, un 4/5.
- Si vous êtes sur le point de changer de boulot, ne comparez pas les salaires mais trouvez un job qui est en accord avec vos valeurs, qui vous laissera le temps d’être heureux.
- Repensez votre carrière et revenez vers votre passion, votre art ou encore le travail manuel que vos parents ou professeurs vous ont dissuadé de prendre, et ce, même si cela vous rapporte moins sur votre compte en banque. Aujourd’hui, énormément d’anciens cadres se reconvertissent en artisans.
A l’aide de la sobriété, voyez le travail comme un moyen de satisfaire vos besoins d’appartenance et de réalisation de soi, et non pas vos besoins d’estime.